Centrafrique: Le parti MCU imperturbable sur le Projet de Réforme constitutionnelle
Qualifié jusque là de discret par les médias occidentaux sur le projet de révision de la constitution, le parti du Président centrafricain, le Mouvement Cœurs-Unis (MCU) n’a jamais été aussi actif sur le terrain autour de son objectif constitutionnel. A l’image de son Président Son Excellence Faustin-Archange Touadera, le parti travaille inlassablement avec le peuple centrafricain à faire aboutir le projet de Réforme de la Constitution et surtout sur son adoption par Référendum.
Le parti présidentiel dans une déclaration publique a déjà estimé que ce projet n’empêche pas le gouvernement de continuer à travailler sur la situation socio-économique du pays.
Mais le projet semble très prometteur pour redresser la nation à tous les niveaux après des années de guerre orchestrée par l’occident.
De ce projet, va naître des actions concrètes de la part du Président Touadéra au service du développement local et infrastructurel.
Le projet requiert également le soutien du vice-président de l’Assemblée nationale et porte-parole du MCU, Evariste Ngamanaa qui n’a pas hésité à faire part à la presse de la position du parti.
« De l’avis de nombreux constitutionnalistes, il résulte que le peuple étant souverain et illimité dans l’exercice du pouvoir constituant, il n’existe aucun obstacle à la réécriture d’une nouvelle Constitution centrafricaine » a laissé entendre Evariste Ngamana.
Le message est clair à l’endroit des conspirateurs qui ne se lassent pas dans leurs besognes peu orthodoxes.
Contrairement aux informations nourries de part et d’autres faisant état d’un soutien du MCU sur l’écriture d’un nouveau texte au nom de la souveraineté du peuple, le parti du Président Touadéra n’entend pas s’ériger en décideur ultime sur le projet constitutionnel.
Cette démarche incombe plutôt aux centrafricains par Référendum avec le souci permanent de sauver le destin du pays et en cela réside la souveraineté du peuple dont il est question.
A cet effet, il revient au peuple seul de déterminer de la modification ou d’une réécriture complète de la Constitution, la formule la plus adaptée à la situation actuelle du pays.
L’opposition qui estime que la priorité des dirigeants devrait être le quotidien difficile de la population, s’est finalement rendu à l’évidence avec la réplique d’Evariste Ngamana.
En fait, le porte-parole du MCU et vice-président de l’Assemblée explique que « les deux sujets ne sont pas antagonistes » qu’on parle de « quotidien difficile » ou de « révision de la constitution ».
« L’on ne saurait demander à n’importe quel Président d’une République d’améliorer tout d’abord les conditions de vie de son peuple avant de procéder ultérieurement à une révision de la Constitution », a encore martelé Evariste Ngamana.
Le Président Touadéra a signé le 26 août dernier, un décret portant création d’un comité de rédaction de la nouvelle Constitution.
Les autorités travaillent toujours sur la composition de ce Comité.
Martial A.