Burkina-Faso: Djibrill Bassolé, le nouvel appât trouvé par la France pour déstabiliser la pays des Hommes Intègres?
Comme nous le signalons dans nos articles quelques jours plus tôt, la France veut utiliser des hommes politiques burkinabè (y compris les anciens qui étaient aux affaires) pour se venger et mettre en œuvre ses plans diaboliques de déstabilisation. Celui trouvé actuellement pour cet objectif malsain, c’est l’ancien ministre Djibrill Bassolé, un ancien prisonnier en cavale en France, qui au lieu de se contenter de suivre des traitements, est en passe de se mettre au service de son pays d’accueil contre son pays d’origine.
L’ex-chef de la diplomatie burkinabè va intervenir dans les jours à venir dans une émission sur la télévision française France 24, où il proposera le dialogue et les négociations comme solution à la crise sécuritaire dans son pays, tout en prenant soin de décrédibiliser et dénoncer la mise en place des volontaires pour la défense de la patrie (VDP); ces citoyens recrutés pour suppléer l’armée et qui fournissent un travail remarquable sur le terrain.
Selon des informations émanant des sources fiables, il s’agit d’un plan minutieusement concocté par la France. Il consiste dans un premier temps à perpétrer dans les prochains une série de massacres de masse comme la récente embuscade de Djibo pour faire discréditer les forces combattantes du Burkina-Faso. Ensuite, l’ancien ministre de la sécurité sous Blaise Compaoré, le général Djibrill Bassolé, interviendra sur les ondes de la chaîne française susnommée pour se prononcer sur ces événements malheureux, comme étant l’homme qui détient la clé magique de résolution de la crise. Ce dernier proposera à la Transition de passer à la table de négociations avec les groupes djihadistes.
Le choix de l’ancien diplomate par la France n’étonne guère quand l’on se rappelle que l’homme a déjà émis la même proposition en mars dernier lors d’un forum à Doha au Qatar. C’est d’ailleurs la stratégie adoptée par les pouvoirs précédents face au fléau. Une stratégie qui s’est finalement révélée comme une grave erreur qui a permis au terrorisme de croître et d’être suffisamment équipé.
Toutefois, il sied de signaler que le choix du général ne fait pas l’unanimité au sein des services français impliqués dans le complot. Bien que soutenu par ses amis de la confrérie maçonnique et les médias ayant été interdits de diffusion au Burkina, le Général Djibrill Yipènè Bassolé est mis en cause par la DGSE française. Selon ce service français au double visage, se servir d’un ancien détenu pour tenir ce rôle ternirait davantage l’image de la France.
Pour l’heure, l’on attend de voir si l’ancien ministre des affaires étrangères cédera aux propositions alléchantes de la France. Un pays qui dit condamner le putsch mais s’apprête à collaborer une personne impliquée dans un coup d’Etat manqué en 2015 pour atteindre ses objectifs.
Rama POLE
