CEDEAO: La France dans ses manœuvres de déstabilisation du Pays des Hommes Intègres. Bola Tinubu, le nouveau catalyseur?
Alors que tous les peuples de la sous-région ouest-africaine espéraient vivement avec l’arrivée d’un nouveau visage aux commandes de la CEDEAO que celle-ci fasse peau neuve, l’évolution de l’actualité et les informations fuitées des milieux diplomatiques français laissent clairement présager qu’aucune avancée vers la souveraineté de l’organisation ne sera notée au cours des douze prochains mois sous la présidence de Bola Tinubu.
Longtemps accusée d’être instrumentalisée par les occidentaux au lieu de défendre les intérêts de ses pays membres, la CEDEAO a atteint le summum de la bassesse sous le Président Embalo. La légèreté d’esprit de celui-ci, son suivisme effronté de la France pour des intérêts égoïstes ajouté à son ingérence grossière et dangereuse dans les affaires internes et judiciaires des pays de l’espace, ont dévié l’organisation de ses objectifs.
Les leaders et médias panafricanistes, ainsi les peuples des Etats membres de l’organisation, lancés dans une mission de dénonciation des projets démoniaques de manipulation orchestrés par la France et ses valets de la sous-région, attendaient beaucoup du nouveau président pour redonner de la hauteur à l’organisation et relever les défis auxquels elle est confrontée.
Mais une lecture entre les lignes des récents évènements (marqués par les propos indélicats du Président bissau-guinéen suivi du rapatriement par le Président ghanéen des burkinabè peulhs), et les informations recueillies auprès des experts et services secrets amènent à prédire que, Bola Tinubu n’a rien à offrir de mieux que son prédécesseur, Umaro Sissoco Embalo.
S’étant déjà rendu trois fois en France depuis son élection à la tête du Nigeria, le nouveau dirigeant de la CEDEAO est déjà initié et intégré dans le rang des serviteurs de l’hexagone pour aider à mettre en œuvre les plans de déstabilisation des Etats ne voulant pas se soumettre à l’ancien colonisateur. Selon les services de renseignement, le nouvel initié n’attend que la dernière partie du schéma, qui consiste à massacrer les burkinabè peulhs bloqués à la frontière Ghana – Burkina, pour mettre à exécution les recommandations de la France sur le Burkina.
Nelly FOUROU
