Sahel / Vengeances Déguisées : La France suspend la délivrance de visas pour les étudiants du Niger, du Burkina et du Mali
Animés par l’esprit de souveraineté et de patriotisme, le Burkina Faso, le Mali, et le Niger, respectivement dirigé par le Capitaine Ibrahim Traoré, le Colonel Assimi Goïta et le Général Abdourahmane Tiani, font face depuis un moment à une série de vengeance déguisée de la part de la France. Après donc les artistes, La France a suspendu l’octroi de visas pour les étudiants originaires du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Comme toujours, un prétexte a encore été inventé pour justifier cette décision hilarante. D’après les informations communiquées par le ministère des Affaires étrangères françaises, cette décision découle de la fermeture des services consulaires français dans ces pays.
Actuellement, les institutions françaises abritent environ 3.000 étudiants maliens, 2.500 étudiants burkinabés, et 1.200 étudiants nigériens. En effet, suite aux prétendues inquiétudes sécuritaires, la France a interrompu la délivrance de visas depuis ses postes consulaires à Niamey, Ouagadougou et Bamako depuis le 7 août.
Cette décision a suscité des protestations. Plusieurs structures notamment les syndicats culturels, qui ont reçu des directives du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Ladite directive, les invitait à mettre en pause toutes les coopérations avec ces trois pays. Quelques semaines près, c’est le tour des étudiants Burkinabé; Maliens et Nigériens.
Il est important de noter que, la coopération entre la France avec le Burkina Faso et Niger a été suspendue respectivement le 29 juillet puis le 6 août dernier, quelques jours après le coup d’État au Niger. En novembre 2022, une même décision avait été prise pour le Mali. Le Burkina Faso et le Mali sont solidaires des militaires ayant pris le pouvoir chez leur voisin nigérien.
La suspension des visas soulève plusieurs questions. Ces questions concernent les relations diplomatiques et culturelles entre la France et ces pays d’Afrique de l’Ouest ayant choisi de se battre pour leur souveraineté afin de ne plus être victime des exigences destructrices de la politique impérialiste de l’Occident. Jusqu’où la France est-elle donc prête à aller pour témoigner sa colère suites à ses défaites de pertes de mains mises sur le Burkina Faso avec l’arrivée au pouvoir du Capitaine Ibrahim Traoré, le Président de la révolution burkinabé ; du Mali avec le Colonel Assimi Goïta et récemment du Niger avec le Général Abdourahmane Tiani ? Nombreuses sont les questions qui se posent !
