Sénégal / Mali : Le match annulé à cause… des Bleus !
Jeudi 21 septembre, la Fédération malienne de football (Femafoot) a annoncé l’annulation du match amical Sénégal-Mali, initialement prévu le 14 octobre, à cause d’un agenda surchargé. Un calendrier dantesque à laquelle l’équipe de France n’est pas étrangère, d’après la Fédération sénégalaise de football (FSF).
« Suite au tirage au sort de la CAN (2023) programmé le 12 octobre par la CAF, il a été conclu que la tenue de ce match amical serait plus préjudiciable aux deux sélections, d’autant plus que les responsables des staffs techniques prendront part à la cérémonie en Côte d’Ivoire. Autres raisons contraignantes, le Mali a un autre match amical le 17 octobre au Portugal pendant que le Sénégal devra se rendre en France pour une autre rencontre amicale », peut-on lire dans un communiqué publié par l’instance malienne sur son compte Facebook officiel en début d’après-midi.
De passage plus tard sur la chaine TFM, le président de la FSF, Augustin Senghor, a développé en citant d’autres contraintes liées au match amical des Bleus en France face à l’Écosse, à Lille le 17 octobre, qui a contraint le Sénégal à affronter le Cameroun à Lens le 16 octobre au lieu du 17.
Concurrence, sécurité… la France met son veto pour le 16
« Entre-temps, la France qui joue le 17 (octobre), soit à la même date que nous contre le Cameroun à Lens, a saisi nos agents organisateurs pour leur demander de changer de date. La Fédération française (de football) a notamment évoqué la concurrence entre les deux matchs qui auraient lieu à des endroits assez proches, alors que les Bleus seront à Lille, et les risques sécuritaires y afférents. Nous avons donc avancé au 16. Il a fallu convaincre les coaches. Ça a impacté forcément le match contre le Mali qui devait se jouer le 14 au Sénégal. Or, le Mali joue le 17 au Portugal contre l’Arabie saoudite. Après, nous avons analysé. Comment s’organiser ? Il ne s’agit pas seulement de jouer pour jouer. Est-ce qu’on dispose des conditions, de la logistique, pour permettre à nos joueurs de se jouer ici, puis repartir au Portugal ou à Lens en l’espace de 2 jours ? Ça allait être une surcharge », a affirmé le dirigeant sénégalais.