Bénin : 8e dans le classement GTETI, le pays se positionne au sommet de la transparence fiscale mondiale
Le Bénin, distingué comme le pays africain des dépenses le plus transparent en matière de fiscales et classé 8e au niveau mondial selon le GTETI, récompense les efforts soutenus dans les réformes fiscales ces dernières années, d’après le gouvernement.
Le rapport récent de l’Indice mondial de transparence des dépenses fiscales (GTETI) place le Bénin au 8e rang mondial, le seul pays africain figurant dans le top 10. Ce classement, dévoilé le 9 octobre par le Conseil sur les Politiques Économiques (CEP ), en partenariat avec l’Institut allemand pour le développement et la durabilité (IDOS), vise à renforcer la transparence et la responsabilité dans les dépenses fiscales à l’échelle mondiale.
La Corée du Sud détient la première place pour l’édition 2023, suivie par le Canada, tandis que la France se positionne en cinquième position. Le Bénin se démarque avec un score de 66,3/100, s’installant à la huitième place, juste après des nations influentes comme les États-Unis et l’Italie.
Cette performance béninoise repose sur des critères tels que la mise à disposition publique des rapports fiscaux (11/20), le cadre institutionnel assurant transparence et responsabilité (13,3/20), la qualité des informations sur la méthodologie des rapports (13, 2/20), la précision des données sur les entreprises cibles (15,2/20), et les informations sur les recettes fiscales perdues et leurs évaluations (13,6/20).
Depuis 2016, d’importantes réformes, impulsées par le ministre de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni, ont été mises en œuvre au sein de l’administration fiscale, avec une focalisation significative sur la digitalisation. Les autorités béninoises considèrent cette réussite comme le fruit de ces réformes et de la gestion rigoureuse et transparente des ressources par le gouvernement.
Il est essentiel de souligner que l’indice GTETI, évaluant les rapports sur les dépenses fiscales à l’échelle mondiale, cherche à stimuler le débat public, encourager la transparence, et inciter les gouvernements à améliorer la qualité de leurs rapports fiscaux.