RD Congo : Félix Tshisekedi, un premier quinquennat d’éclat et de progrès au service de la nation
Le Président Félix Tshisekedi a adressé le 14 novembre dernier, un discours clé sur l’état de la nation, marquant la clôture de son premier quinquennat. Ce discours, aux allures de bilan, s’est focalisé sur les réalisations de son gouvernement au cours des cinq dernières années.
Pendant plus de deux heures, le Président Tshisekedi a passé en revue les promesses tenues et celles qui demeurent en suspens. Il a également observé une minute de silence en hommage aux victimes des violences qui frappent le pays, exprimant ses regrets face à la recrudescence de la violence dans certaines régions.
En matière de sécurité, le Président s’est félicité de l’instauration de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Bien que cette mesure exceptionnelle n’ait pas encore totalement rétabli la sécurité, elle a contribué à réduire la fraude minière et douanière, principales sources de conflits, a-t-il souligné. Concernant le programme de Désarmement, Démobilisation, et Réintégration (DDR), qui peine à démarrer, Félix Tshisekedi a annoncé avoir donné des instructions au gouvernement pour mobiliser les fonds nécessaires. En se projetant vers l’avenir, le Président a annoncé la réactivation de la diplomatie militaire, avec l’ouverture prochaine d’une trentaine de postes d’attachés de défense auprès des missions diplomatiques de la RDC.
Il a également évoqué les progrès réalisés dans la construction de routes et la réhabilitation des infrastructures routières, tout en formulant de nouvelles promesses. En ce qui concerne le système judiciaire, le Président a mis l’accent sur les conditions de travail et de vie des magistrats, s’engageant à revoir le barème de rémunération pour une augmentation significative dès le prochain exercice budgétaire. Il a également promis la construction de 11 nouvelles prisons.
Il a conclu en soulignant : « Nous avons le choix entre repartir à zéro ou consolider les acquis. » Il est à noter que la campagne électorale officielle n’a pas encore débuté.