Au Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré pose les fondations d’une économie durable
Le Chef de l’Etat du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, continue de concrétiser son engagement en faveur de la transformation économique du pays. Cette semaine, il a procédé à la pause de la première pierre de la raffinerie d’or, une réalisation inédite située dans l’arrondissement 12 de la ville de Ouagadougou.
Cette initiative, première du genre dans le pays, atteste de l’engagement politique du Chef de l’État à renforcer l’indépendance économique et à stimuler la performance économique pour répondre aux besoins croissants de la population. Lors de la cérémonie, le Capitaine Ibrahim Traoré a souligné que la construction de cette raffinerie est une question de souveraineté, marquant ainsi une nouvelle ère dans le contrôle des ressources nationales. « Pendant longtemps, on nous avait dit que nous n’étions pas un pays producteur d’or, mais depuis un certain temps, l’or est devenu le premier produit d’exportation. Nous n’avons pas de contrôle sur l’or (…) Nous avons décidé de mettre en place toute une chaîne », a expliqué le Chef de l’État, soulignant l’importance de ne plus dépendre de l’étranger pour le raffinage de l’or.
La raffinerie, un complexe comprenant une bijouterie, des magasins de stockage, des locaux de sécurité, des bâtiments administratifs, dont le futur siège de la Société nationale des substances précieuses (SONASP), aura une capacité de raffinage de 400 kg d’or par jour et environ 150 tonnes par an. Le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Simon Pierre Boussim, a annoncé que les premiers lingots d’or affiné 24 carats seront produits dans les 11 prochains mois.
Le Capitaine Ibrahim Traoré a également appelé les orpailleurs à collaborer en ramenant leur or à la SONASP, la structure qui rachètera désormais l’or pour le raffinage sur place. Le partenaire de l’État dans ce projet, le Président Directeur général de Marena Gold, Ismaël Sibi, a salué l’esprit patriotique et la vision du Chef de l’État, soulignant que la raffinerie générera à terme 100 emplois directs et plus de 5000 emplois indirects.
Dans son discours, le Chef de l’État a appelé chaque Burkinabè à se sentir concerné par la réalisation de cette usine, invitant la population à rester mobilisée pour contribuer activement à la construction d’une économie nationale souveraine, résiliente, innovante et performante.