Cyclisme / Arkéa-B&B Hotels : Sénéchal explique son souhait de changer d’air
Après six saisons au sein de la formation Soudal-Quick Step, Florian Sénéchal va rejoindre cet hiver l’équipe Arkéa-B&B Hotels. Un choix que le champion de France 2022 assume et explique par un changement profond dans la formation belge.
C’est un grand changement que va vivre Florian Sénéchal. Expatrié depuis 2018 chez Soudal-Quick Step, l’ancien champion de France a accepté l’offre émanant de la formation Arkéa-B&B Hotels, avec laquelle il s’est engagé pour les deux prochaines saisons. A l’occasion d’un entretien accordé récemment au quotidien L’Equipe, le natif de Cambrai a justifié son choix officialisé en octobre dernier par l’évolution de l’équipe dirigée par Patrick Lefevere depuis plusieurs années. « Soudal Quick-Step n’était plus forcément l’équipe que j’aimais, elle délaissait un peu les Classiques, a-t-il déclaré à cette occasion. C’est une belle école qui m’a endurci, mais à la fin j’étais même devenu plus dur qu’eux, le staff et les coureurs. C’est peut-être ça qui n’allait plus. » En plus d’un nouveau maillot, Florian Sénéchal va découvrir un nouvel environnement et admet que « ça fait du monde à mémoriser », lui qui ne connaît qu’Arnaud Démare et « un peu » Kévin Ledanois parmi ses futurs coéquipiers.
Malgré cela, le coureur de 30 ans assure qu’il se sent « beaucoup plus à l’aise dans les échanges », lui qui admet qu’il était « toujours sur la réserve » chez Soudal-Quick Step. Quant à ce qui a fait pencher la balance pour la formation dirigée par Emmanuel Hubert, le Nordiste admet sans difficulté que les échanges avec Arnaud Démare, qu’il côtoie depuis ses plus jeunes années, ont pesé lourd. « Je l’ai direct appelé pour discuter de ce qu’on pourrait améliorer sur tous les plans : tactique de course, suivi médical, nutrition, a-t-il affirmé. On a poussé directement auprès d’Emmanuel Hubert pour certains points qu’il a mis tout de suite en place. » Mais ce qui est certain, c’est que Florian Sénéchal ne change pas d’équipe pour voir ses ambitions à la baisse. « Je veux gagner, affirme-t-il sans prendre de gants. Paris-Roubaix, ce serait le top du top, c’est celle qui me convient le plus, mais il faudra déjà s’affirmer sur l’Omloop Het Nieuwsblad. Je devrai toujours être dans les Tops 10. Si ce n’est pas le cas, ça sera un échec. » Ce sera à lui de prouver sur le vélo qu’il a toujours la flamme.