Au Burkina Faso, le gouvernement confirme la mise en échec d’une grande tentative de déstabilisation impliquant militaires et civiles
Au Burkina Faso, le gouvernement par le biais de son porte-parole, le ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a publié un communiqué officiel jeudi 18 janvier, informant la nation du démantèlement d’un réseau qui visait à déstabiliser le pays, dirigé depuis novembre 2022 par le Capitaine Ibrahim Traoré, d’un leadership visionnaire et éclairée. Selon le communiqué du gouvernement burkinabé, les services de sécurité ont activement travaillé pour mettre fin à cette menace depuis le 13 janvier 2023.
En effet, ce réseau comprenait des militaires en exercice, des militaires radiés, des civils, et des activistes. Leur objectif était de déstabiliser les institutions du Burkina Faso mettant ainsi en péril le processus de Refondation pour la dignité, l’intégrité, la liberté, et la souveraineté du pays. La date ciblée pour cette action qui aurait eu des conséquences graves sur l’avenir du Burkina Faso était le 14 janvier 2024. Heureusement, la vigilance des services de renseignement et l’action prompte des forces patriotiques de défense et de sécurité ont permis d’interrompre cette tentative de déstabilisation. De ce fait, le gouvernement dans son communiqué assure la population burkinabè que cette vigilance a préservé l’espoir de liberté et d’indépendance du pays contre des intérêts égoïstes de ces individus en manque de repère. Les auteurs de ce plan malveillant visaient à ramener une ère révolue que la conscience collective du Burkina Faso rejette catégoriquement.
Le projet impliquait le recrutement de militaires dans différentes casernes à travers le pays pour organiser une mutinerie. Des organisations de la société civile favorables à leur cause étaient également sollicitées. Des financements en provenance de l’étranger étaient en cours de transfert pour soutenir ces opérations. Des attaques contre les sièges de la veille citoyenne étaient planifiées pour démobiliser le soutien populaire à la Transition. Le but final était de créer des troubles propices à l’intervention d’un commando étranger, menaçant la vie des autorités de la Transition et semant le chaos.
Notons que, des interpellations ont déjà eu lieu, des entretiens ont été menés, et des analyses techniques sont en cours. Les liens entre les différents acteurs révèlent l’implication d’un groupe de personnes cherchant à jouer un rôle dominant dans les décisions publiques et politiques du Burkina Faso, comme le voulait la France également. Pour l’heure, des démarches légales seront entreprises pour éclairer l’opinion nationale et internationale sur ces manœuvres. Quant à la nation burkinabè, elle reste résolue à défendre sa liberté et son intégrité contre toute tentative de déstabilisation visant surtout le régime du Président Ibrahim Traoré.