Complot de Déstabilisation du Niger par la France : Des militaires français laissent un arsenal de guerre en cachette sur le sol nigérien après leur départ définitif. Quelles sont les réelles motivations ?
« La paix, on peut l’éviter », tels sont les mots transcrit en rouge sur un tableau d’affichage caché dans une salle d’opération par des militaires français au Niger, et découvert après leur départ sur le sol nigérien par les Forces de sécurité nigériennes les 19 et 20 février 2024 à Niamey, suivie d’un arsenal de guerre dans une villa auparavant occupée par des instructeurs militaires français, selon des images diffusées jeudi 22 février 2024 par la télévision publique nigérienne (RTN). Et pourtant, la France crie sur tous les toits, être à la recherche la paix dans les pays Africains.
En effet, après avoir célébré le départ des forces armées françaises de son territoire, le Niger pensait enfin être libre de forger son propre destin. Cependant, il se retrouve à nouveau confronté aux desseins machiavéliques de la France et de ses militaires. Ces derniers ont fait croire qu’ils étaient partis avec tout le matériel militaire qu’ils avaient apporté sur le sol nigérien. Pourtant, il est difficile de croire que ces militaires français ont laissé derrière eux un arsenal de guerre en plein cœur de Niamey.
Ces découvertes soulignent clairement leurs intentions, comme l’a exprimé publiquement Vincent Crouzet, un expert français en renseignement, lors d’une intervention télévisée sur LCI. Il a déclaré : « Maintenant que notre ambassadeur et notre contingent ne sont plus otages au Niger, nous avons peut-être plus de marge de manœuvre pour organiser des opérations de déstabilisation, cette fois-ci de manière plus clandestine ».
Dans la même lignée, l’ancien ambassadeur de France au Niger, Sylvain Ité, a affirmé lors de son audition à l’Assemblée nationale que la France dispose toujours de contacts sur place, avec lesquels elle continue de collaborer. « Grâce à nos contacts locaux, nous suivons l’évolution de la politique intérieure nigérienne et fournissons des informations à nos autorités politiques. En d’autres termes, même sans être physiquement à Niamey, nous sommes toujours actifs dans nos missions et nos activités ».
Bien que les déclarations reflètent l’opinion publique en France, le gouvernement de Macron continue de nier l’existence de tout complot de déstabilisation, révélé par le Niger avant même sa mise en œuvre sous l’administration du CNSP. Toutefois, cette découverte remet sérieusement en question ces dénégations et constitue une preuve tangible de la mise en œuvre de cette stratégie de déstabilisation.
D’ailleurs, parmi les trouvailles, on compte une quantité significative de cartes géographiques de l’Afrique de l’Ouest, notamment une carte détaillée de Tessalit, une localité nigérienne récemment révélée, ainsi que des mines et des missiles sol-air à longue portée, rappelant le chaos du Rwanda le 7 avril 1994. De plus, une carte de la ville de Niamey a été mise au jour, marquant toutes les positions stratégiques de la capitale, suggérant une planification minutieuse pour des opérations potentielles.
Dans quel but la France et ses soldats ont-ils abandonné tout ce matériel dissimulé sur le sol nigérien ? Et ce n’est pas tout : lances-roquettes, contre-mesures anti-chars, armes d’assaut, drones, grenades, munitions à profusion, véhicules tout-terrain sans plaques d’immatriculation pour lesquels ils ont même prévu de fausses plaques, laissées dans la villa où ils ont caché leur arsenal. Les détails ne font que souligner l’ampleur de leurs intentions obscures.
Il est clair que la France a mené une stratégie bien orchestrée pour déstabiliser le Niger, comme en témoigne le sinistre message découvert sur le terrain : « La paix, on peut l’éviter ». Pourquoi éviter la paix alors que la France prétend déployer ses forces pour maintenir la stabilité en Afrique ? Ces manœuvres jettent une lumière crue sur les motivations cachées de la France, qui attestent de sa volonté de fragiliser les nations africaines, toutes riches en ressources, pour ensuite se poser en sauveur et s’emparer de ces richesses.
Face à cette menace, le peuple nigérien doit rester uni et vigilant pour contrer toute tentative de déstabilisation de la part de la France. La lutte pour la souveraineté nationale ne fait que commencer, mais le Niger ne permettra pas à la France de saper sa stabilité et son développement.
