Kenya : La grève des médecins entre dans sa semaine de paralysie des hôpitaux publics
Au Kenya, les médecins des hôpitaux publics ont entamé leur septième jour de grève nationale, soulignant les défis persistants auxquels est confronté le système de santé du pays. Cette grève fait suite à une série de promesses non tenues par le gouvernement, notamment celles contenues dans une convention collective signée en 2017 après une grève prolongée de 100 jours.
Le Syndicat des pharmaciens et dentistes du Kenya a initié cette grève pour demander une couverture médicale complète pour les médecins et l’affectation de 1 200 internes en médecine. Malgré une ordonnance du tribunal du travail demandant la suspension de la grève, les dirigeants syndicaux ont affirmé qu’ils continueraient leur mouvement, soulignant le manque de réponse du gouvernement à leurs préoccupations.
L’impact de cette grève se ressent dans tout le pays, avec de nombreux patients laissés sans surveillance médicale adéquate. Des scènes de frustration ont été observées dans les hôpitaux, où les patients ont attendu des heures sans être soignés en raison du manque de personnel médical disponible.
Cette grève révèle les lacunes persistantes dans le système de santé du Kenya, qui peine à fournir des soins de qualité à sa population. En 2017, les médecins avaient déjà mené la grève la plus longue de l’histoire du pays pour des revendications similaires, notamment des salaires plus équitables, des conditions de travail améliorées et des investissements dans les infrastructures de santé publiques.
Alors que le gouvernement promet des efforts pour garantir le bon fonctionnement des établissements de santé, la situation souligne l’urgence d’investir dans le secteur de la santé et de répondre aux besoins des professionnels de la santé, essentiels pour le bien-être de la population kenyane.