Haïti : Un arrêté nomme les membres du conseil de transition pour restaurer la stabilité

Haïti

En Haïti ce mardi 16 avril, un pas crucial vers la stabilisation politique a été franchi avec la nomination des neuf membres du Conseil présidentiel de transition par arrêté officiel. Cette décision, vise à restaurer l’ordre public et la stabilité dans le pays, confronté à une crise politique et sécuritaire profonde.

La création de ce Conseil présidentiel de transition, survenue le 12 avril par décret du Premier ministre Ariel Henry, marque une étape importante dans la recherche de solutions aux défis auxquels est confronté le pays. Ce Conseil est particulièrement crucial alors que le gouvernement haïtien est confronté à une série de problèmes, notamment l’absence de président et de Parlement, ainsi que l’escalade de la violence des gangs dans la capitale, Port-au-Prince. Le décret annonçant la création du Conseil avait suscité des réactions mitigées de la part des principaux acteurs politiques, certains exprimant leur préoccupation quant aux modifications apportées par rapport à l’accord initial. Cependant, la publication de l’arrêté officiel dans le journal officiel d’Haïti, « Le Moniteur », donne désormais clairement les noms des membres du Conseil, ainsi que ceux des observateurs.

Parmi les membres du Conseil figurent des personnalités respectées et expérimentées, issues de divers domaines de la société haïtienne, notamment la diplomatie, la médecine, le secteur financier, et l’entrepreneuriat. Deux observateurs, sans droit de vote, ont également été nommés pour surveiller les activités du Conseil. Cependant, il est important de noter que les membres sont soumis à l’obligation de fournir les documents nécessaires dans un délai raisonnable. Ceux qui ne pourront pas le faire seront contraints de démissionner, selon les termes de l’arrêté.

Le Conseil de transition jouera un rôle crucial dans la gestion du pays pendant la période transitoire, en vue de l’organisation d’élections présidentielles. Cet événement revêt une importance capitale pour la démocratie haïtienne, étant donné que le pays n’a pas connu d’élections depuis 2016. Alors que Haïti fait face à des défis multiples, notamment une crise sécuritaire majeure avec une escalade de la violence des gangs, il est impératif que toutes les parties prenantes coopèrent pour garantir une transition pacifique et réussie vers un avenir plus stable et prospère pour tous les Haïtiens.

Éphraïm P. 

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