Côte d’Ivoire : À qui profite véritablement la décision d’interdiction d’importation des boissons énergisantes ?

Les autorités ivoiriennes ont pris la décision d’interdire l’importation et la commercialisation des boissons énergisantes alcoolisées sous prétexte d’une utilisation abusive des jeunes qui vont jusqu’à l’associer avec les substances  psychoactives.

C’est une bonne chose qu’un gouvernement se préoccupe de la santé de sa population, surtout si elle est en danger. Avant que les autorités ne se prononcent sur cette affaire de Kadhafi « un mélange des boissons énergisantes alcoolisées et du tramadol », on a  assisté à une campagne d’attaque, de mépris et de dénigrement sur les réseaux sociaux et même dans certains médias classiques à l’encontre des boissons énergisantes qui sont prisées sur le marché. L’opinion a été témoin de la manière dont certains se sont acharnés spécialement contre certaines marques de boissons, qui visiblement après l’investigation, se révèle un coup d’une entreprise concurrente.

Suite à cela, les autorités ont commencé par traquer des commerçants des boissons énergisantes alcoolisées avec son cortège de raquettes et d’intimidations dont les forces de l’ordre ont fait montre. Dans cette affaire, certains commerçants se sont fait spolier correctement par des agents corrompus et véreux à coup de millions de francs CFA pour que leurs étalages ne fassent l’objet de saisie. Mais finalement, le pire est arrivé.

Ce qui est paradoxal dans cette histoire d’interdiction d’importation des boissons énergisantes, le nom d’entreprise française revient régulièrement d’après les investigations comme étant celle qui est derrière ce projet inique. L’entreprise en question compte mettre sur le marché Ivoirien ces nouveaux produits qui a visiblement toutes les chances d’être écrasé par la concurrence.

Cette situation pousse beaucoup de personne à se demander si la santé de la population est le seul et l’unique facteur qui a obligé le gouvernement à l’interdire les importations des boissons énergisantes ou s’il y a une autre intention ? Les raisons de santé s’avèrent aujourd’hui insuffisantes pour une telle décision du moment où certains produits alcoolisés plus nocifs sont toujours en vente dans le pays.

Vivement que les autorités reviennent sur cette décision impopulaire au nom de la libre concurrence.

Amen K.

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