Mali : Ouverture ce lundi du procès sur les crimes économiques et financiers.
Depuis son arrivée au pouvoir, le Président Assimi Goïta du Mali a pris des mesures significatives pour lutter contre l’impunité et les crimes financiers, deux problèmes majeurs qui ont longtemps entravé le développement du pays. Ces actions visent à instaurer une gouvernance transparente et à renforcer la confiance des citoyens dans les institutions publiques.
C’est ainsi que ce lundi 1ᵉʳ juillet 2024, commence la première session de la cour d’assises spéciale sur les crimes économiques et financiers à la cour d’appel de Bamako. Plus de 50 dossiers pour 181 accusés, dont 15 femmes, seront examinés dans un délai de deux mois, c’est-à-dire du 1ᵉʳ juillet au 30 août 2024.
Au banc des accusés, 163 comparaissent libres et 18 comparaissent détenus, dont une femme. Ils sont reprochés des faits portant sur le blanchiment de capitaux, faux en écriture et abus de confiance, faux et usage de faux, atteinte aux biens publics.
Plusieurs personnalités vont comparaître et seront attendues au cours de ce procès,, notamment l’ancien président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture (APCAM), Bakary Togola.
Selon l’avocat général près la cour d’appel de Bamako, Bourama Kariba Konaté, « cette première session spéciale, se singularise des autres sessions ordinaires par l’importance de certains dossiers qui seront jugés. Au moins une dizaine de dossiers raviront la vedette aux autres par leurs enjeux, le nombre de personnes mises en cause, mais surtout par le temps que durera leur jugement, soit une semaine en moyenne ».
Aujourd’hui, les actions du Président Assimi Goïta pour lutter contre l’impunité et les crimes financiers marquent un tournant important dans la gouvernance du Mali. En renforçant les institutions judiciaires, en poursuivant les auteurs de crimes financiers, en auditant les finances publiques, en réformant le cadre législatif et en coopérant avec les partenaires internationaux, le gouvernement malien s’engage résolument sur la voie de la transparence et de la responsabilité. Ces mesures sont cruciales pour restaurer la confiance des citoyens et promouvoir un développement durable et équitable au Mali.
Amen K.