Togo : Ouverture officielle de la lutte traditionnelle Evala ce samedi 13 juillet 2024 à Kara.

Les luttes traditionnelles initiatiques en pays kabyè offrent toujours une ambiance spectaculaire des grands jours avant, pendant et après les hostilités entre différentes coalitions engagées dans le combat dans les arènes. C’est le cas de celle avant le démarrage des préliminaires le samedi 13 juillet sur le terrain de l’EPP Kagnalada.

En période de luttes traditionnelles en pays Kabyè, il y a l’organisation des jeunes danseurs, chanteurs et fluteurs hommes et femmes qui prennent d’assaut tôt le matin les arènes de luttes pour annoncer l’évènement à travers leurs mouvements tout autour des terrains. Ainsi, sur le terrain de l’EPP Kagnalada où a eu lieu ce matin l’ouverture officielle des luttes traditionnelles, ces femmes et hommes en majorité torse nu avec un corps saupoudré, ou oint du beurre de karité ou d’argile, munis des castagnettes, cors, gongs, flûtes ou clochettes et coiffés de chapeau du rônier, ont fait plusieurs tours de l’arène pour offrir à l’assistance, une ambiance spectaculaire pendant plus de trois heures avant le début des empoignades avec l’arrivée du chef de l’Etat.

Ce mouvement bien rythmé force l’admiration des spectateurs érigés tout au long du pourtour et à l’intérieur de l’arène avec d’autres personnalités dont les garants des us et coutumes confortablement installées sous les parasols ou appâtâmes de circonstance pour vivre en live ces temps forts. Cette ambiance des grands jours a servi d’occasion pour les sociétés de la place d’offrir des gadgets à ces personnalités et autres participants.

À côtés des arènes, l’on y voit également installés çà et là des vendeurs tous azimuts, des objets d’accoutrement, des tissus, pagnes et des restauratrices : boisson locale, viande du porc très prisée en période des Evala, brochettes de saucisses et de viande de bœuf. Toute cette ambiance sous le regard bienveillant des éléments des forces de l’ordre et de la sécurité. Les éléments de la Croix rouge et des sapeurs-pompiers se tenant prêts pour secourir les lutteurs en cas de blessure, ainsi que des reporters d’images qui ne veulent pour rien au monde rater leurs cibles.

Amen K.

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