Côte d’Ivoire : Plaidoyer pour la révision de l’interdiction des boissons énergisantes alcoolisées.

La récente décision du gouvernement ivoirien d’interdire l’importation des boissons énergisantes alcoolisées a suscité de vives réactions parmi les commerçants et les associations de consommateurs. Alors que l’État invoque des raisons de santé publique, les acteurs du secteur commercial et les consommateurs appellent à une réévaluation de cette mesure. Une action concertée entre les commerçants et l’association des consommateurs pourrait être cruciale pour raisonner l’État et trouver un compromis bénéfique pour toutes les parties concernées.

Pour les commerçants, cette interdiction représente un coup dur. Les boissons énergisantes alcoolisées constituent une part importante de leur chiffre d’affaires, notamment dans les grandes villes et les zones fréquentées par les jeunes. L’interdiction pourrait entraîner des pertes financières significatives et mettre en péril la survie de nombreuses entreprises, particulièrement les petites et moyennes entreprises (PME).

L’association des consommateurs joue un rôle essentiel dans cette situation. En tant que porte-voix des intérêts des consommateurs, elle peut aider à canaliser les préoccupations et les revendications des usagers des boissons énergisantes alcoolisées. L’association pourrait également participer à des discussions avec le gouvernement pour trouver des solutions qui protègent à la fois la santé publique et les intérêts économiques des consommateurs.

Pour raisonner l’État et obtenir une révision de l’interdiction, les commerçants et l’association des consommateurs doivent unir leurs forces. Aujourd’hui, il faut établir un canal de communication direct avec les autorités pour discuter des préoccupations et proposer des alternatives à l’interdiction totale. Par exemple, la mise en place de campagnes de sensibilisation sur les dangers des boissons énergisantes alcoolisées pourrait être une alternative à l’interdiction.

La possibilité de proposer des réglementations alternatives qui pourraient être mises en place pour encadrer la vente et la consommation de boissons énergisantes alcoolisées sans recourir à une interdiction totale. Par exemple, des restrictions d’âge plus strictes ou des limitations sur les lieux de vente pourraient être envisagées.

L’interdiction des boissons énergisantes alcoolisées en Côte d’Ivoire est un sujet complexe qui nécessite une approche équilibrée. Une action concertée entre les commerçants et l’association des consommateurs est essentielle pour raisonner l’État et trouver des solutions qui protègent la santé publique tout en préservant les intérêts économiques des parties prenantes. En engageant un dialogue constructif avec le gouvernement et en proposant des alternatives viables, il est possible de parvenir à un compromis bénéfique pour tous.

Amen K.

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