RDC : Appel du Première Ministre Judith Suminwa aux membres du gouvernement à une vie modeste.
Le 22 juillet 2024, la Première ministre congolaise Judith Suminwa a prononcé un discours marquant lors des travaux du séminaire gouvernemental, appelant les membres de son équipe à « bannir l’exposition d’une vie ostentatoire » et « d’un luxe insolent ». Cette déclaration poignante met en lumière les préoccupations légitimes concernant l’écart grandissant entre les dirigeants et la population qu’ils sont censés servir.
Madame Suminwa a rappelé à juste titre que pendant que certains dirigeants affichent des signes de richesse et de prospérité, la majorité de la population congolaise lutte quotidiennement pour satisfaire ses besoins fondamentaux. Elle a souligné que les responsables gouvernementaux devraient faire preuve d’humilité et se concentrer sur les problèmes cruciaux que rencontrent les citoyens, notamment l’accès à l’eau potable, à la nourriture, à l’éducation et aux soins de santé.
Cette prise de position est non seulement courageuse mais aussi nécessaire. En recentrant les discussions sur les enjeux sociaux, la Première Ministre démontre un engagement fort envers la population congolaise. Elle met en exergue l’importance d’une gouvernance qui privilégie le bien-être des citoyens avant tout, rappelant aux dirigeants leur devoir fondamental de servir et non de se servir.
Le discours de la Première ministre congolaise devrait inspirer d’autres gouvernements africains à adopter une approche similaire. En Afrique, où de nombreux pays sont confrontés à des défis économiques et sociaux majeurs, les dirigeants doivent montrer l’exemple en vivant de manière modeste et en utilisant les ressources de l’État de manière responsable et éthique. Les leaders doivent adopter un mode de vie modeste et éviter tout comportement ostentatoire. Leur attitude doit refléter la réalité des conditions de vie de la majorité de leurs citoyens.
Le discours de Judith Suminwa est un appel fort à l’action et à la réflexion pour tous les dirigeants africains. En plaçant le social au cœur des débats, elle rappelle à chacun la véritable mission du service public : améliorer la vie de ceux qui sont les plus vulnérables. Il est temps que tous les gouvernements africains emboîtent le pas et adoptent des pratiques de gouvernance qui reflètent l’humilité, la solidarité et l’engagement envers le bien-être de tous leurs citoyens.