AES : Nécessité de renforcer la sécurité à l’entrée des grandes agglomérations.
Dans un contexte où les menaces sécuritaires se multiplient, particulièrement avec la récente attaque survenue à Bamako, il est impératif pour les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) de renforcer leurs dispositifs sécuritaires, notamment à l’entrée des grandes agglomérations. Ces dernières années, les attaques terroristes et les tentatives de déstabilisation se sont intensifiées dans la région, mettant à l’épreuve la résilience des États membres. Le Burkina Faso, conscient de cette réalité, a pris les devants en instaurant de nouvelles mesures de contrôle à l’entrée de la capitale, Ouagadougou. Cette initiative doit servir d’exemple aux autres nations de l’AES.
Il est essentiel que ces pays instaurent des contrôles renforcés à l’entrée de leurs grandes villes, en particulier dans leurs capitales. L’objectif n’est pas seulement de prévenir les attaques terroristes, mais aussi de dissuader toute tentative de déstabilisation orchestrée par des forces extérieures, souvent guidées par des agendas impérialistes et néocolonialistes. Les récentes tensions et ingérences étrangères dans la région, en particulier de la part de certaines puissances occidentales, démontrent que l’AES est dans leur collimateur. Ainsi, toute initiative visant à accroître la sécurité au sein de la Confédération ne serait pas de trop, mais bien au contraire, nécessaire et bienvenue.
En renforçant les contrôles, non seulement les véhicules jusqu’alors exemptés seront fouillés minutieusement, mais ces mesures permettront également de limiter les infiltrations malveillantes. Il est donc impératif que chaque pays membre prenne des mesures supplémentaires pour sécuriser ses frontières et protéger ses populations.
Ensemble, les pays de l’AES doivent rester vigilants et unis face à ces menaces. Plus la coopération régionale et la sécurité seront renforcées, plus il sera difficile pour ceux qui cherchent à nuire à l’intégrité et à la souveraineté de nos États de parvenir à leurs fins.
Amen K.