Niger : Stratégie nationale pour la paix et la réintégration des groupes armés non étatiques.

Du 8 octobre, Dosso, dans le sud-ouest du Niger, accueille un atelier crucial pour la présentation de la feuille de route et la planification des consultations régionales relatives à l’élaboration de la Stratégie nationale de désarmement, démobilisation, réintégration et prise en charge de la reddition (SNDDR/R) des personnes associées aux groupes armés non étatiques. Cet événement, organisé par le Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, marque une étape importante dans la quête de paix et de stabilité pour le Niger.

Présidé par le Secrétaire Général du ministère, le Commissaire Général de Police Ayouba Abdourahamane, l’atelier réunit plusieurs acteurs clés, dont le Gouverneur de la région de Dosso, la représentante du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), et des responsables des forces de défense et de sécurité. Cette rencontre vise à valider la feuille de route de la stratégie nationale de DDR/R et à planifier les consultations régionales qui serviront à adapter la stratégie aux réalités locales.

Dans son discours, le Commissaire Général Abdourahamane a souligné la grande responsabilité des participants dans la réussite de l’élaboration de cette stratégie. Celle-ci doit répondre aux attentes des plus hautes autorités, notamment du Chef de l’État, le Général Abdourahamane Tiani, et s’inscrit dans l’axe stratégique « Vision pour un Niger véritablement indépendant et prospère ». Il a également remercié les partenaires, en particulier le PNUD, pour leur soutien continu.

La représentante du PNUD, Dr Nicole Kouassi, a rappelé que cette stratégie doit inclure toutes les réalités régionales et intégrer les initiatives existantes, notamment en matière de prévention de l’extrémisme violent, pour assurer une approche globale et efficace. Elle a insisté sur l’importance de cette démarche pour la paix et la sécurité au Niger.

Ce programme de DDR/R, élément clé dans la transition post-conflit, représente un pas important vers la stabilité et la réintégration des ex-combattants, consolidant ainsi les bases d’une paix durable et d’une cohésion nationale.

Amen K.

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