Burkina Faso : Lancement de la 10e édition du Festival du film scientifique.
Le Goethe Institut et l’Institut de recherche pour le développement (IRD) ont officiellement lancé la 10e édition du Festival du film scientifique le mardi 22 octobre 2024 à Ouagadougou. Du 22 octobre au 14 novembre 2024, ce festival invite les habitants de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso à explorer le thème « Net zéro et l’économie circulaire ».
Depuis sa création en 2005 à Bangkok, ce festival met en lumière des films scientifiques à travers le monde. Le Burkina Faso, connu pour son rôle central dans le cinéma africain avec le FESPACO, en est à sa dixième édition du Festival du film scientifique.
Bérénice Ouattara, représentante de l’IRD, a souligné l’importance de ce festival pour sensibiliser la société aux défis majeurs, tout en espérant qu’il puisse susciter des vocations de chercheurs. Elle a déclaré : « Le festival permet de montrer des défis auxquels nos sociétés doivent faire face, tout en inspirant peut-être de futures carrières dans la science et la technologie. »
Durant les quatre jours du festival, des projections de films scientifiques auront lieu dans plusieurs lieux tels que le Goethe Institut, l’espace Gambidi, les cités universitaires de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, ainsi que dans divers lycées et collèges. L’objectif est de sensibiliser la jeunesse aux enjeux actuels et futurs.
Le directeur du Goethe Institut, Martin Pockrandt, a également insisté sur l’importance de cette approche interactive : « Avant et après chaque film, des échanges auront lieu entre les jeunes et les chercheurs sur divers contextes scientifiques ». Le festival s’est ouvert avec la projection de « Les mottes révolutionnaires » du réalisateur burkinabè Harouna Neya, qui présente une innovation de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA) : des mottes de terre utilisées pour planter des arbres. Cette technique permet non seulement une meilleure croissance des arbres, mais aussi de réduire l’usage des sachets plastiques.
La projection a été très bien accueillie, et Marie Laurentine Bayala, membre du jury, a salué cette solution environnementale qui pourrait contribuer à lutter contre le changement climatique.