Burkina Faso : Révision de la Constitution, l’Assemblée Législative de Transition adopte une nouvelle devise patriotique.

Les députés de l’Assemblée législative de transition ont approuvé ce mardi 29 octobre 2024, le projet de loi révisant la constitution du Burkina Faso. Cette adoption, avec 71 votes favorables sur 71 votants, marque une étape importante dans l’affirmation de l’identité nationale. Le gouvernement était représenté par le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, qui a détaillé les innovations clés du projet de texte, notamment le changement de devise et la création d’une administration spécifique auprès du Président du Faso.

La nouvelle devise nationale, « La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons », remplace l’ancienne formule « Unité – Progrès – Justice ». Selon le ministre Bayala, cette devise reflète la volonté du peuple burkinabé, qui s’identifie pleinement à cette formule, déjà couramment utilisée dans les discours officiels et qui incarne un esprit de résilience et de détermination face aux défis.

La révision constitutionnelle introduit également des dispositions permettant au Burkina Faso de ratifier des accords d’intégration dans une confédération, une fédération ou une union d’États africains par voie législative, élargissant ainsi les perspectives d’intégration régionale et de coopération. Cette ouverture institutionnelle pourrait renforcer les liens avec d’autres nations africaines et s’inscrit dans une vision d’unité panafricaine.

Par ailleurs, le texte adopté précise les symboles nationaux, consolidant leur importance dans la représentation de l’identité burkinabé. Avant la révision, l’article 34 disposait : « Les symboles de la Nation sont constitués d’un emblème, d’armoiries, d’un hymne et d’une devise. » L’emblème demeure le drapeau tricolore, rouge et vert, avec une étoile jaune-or au centre, tandis que l’hymne national reste le Di-Taa-Niyè, chant de la victoire et du salut. Désormais, la nouvelle devise complète ces symboles en affirmant la détermination du peuple à protéger et servir la patrie.

Le ministre Bayala a conclu en soulignant le renforcement de l’engouement populaire pour cette révision, indiquant que la modification de la devise constitue une étape symbolique importante vers l’unité nationale et la consolidation de l’identité burkinabé.

Amen K.

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