Burkina Faso : Journée mondiale de l’enfance, le Président du Faso échange avec les enfants sur leurs préoccupations.

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu ce jeudi les représentants des enfants des 13 régions du Burkina Faso à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance. Cette rencontre qui se veut un rendez-vous de dialogue constructif, a permis aux enfants de partager leurs préoccupations et de dresser le bilan de leur immersion à l’Assemblée législative de Transition (ALT).

Au cours d’une séance plénière présidée par Dr. Ousmane Bougouma, Président de l’ALT, les jeunes ont interrogé les ministres en charge de la Santé, de l’Éducation et de l’Action humanitaire sur des sujets tels que la gratuité des soins, la construction de l’hôpital mère-enfant, la scolarisation des élèves handicapés, le mariage précoce, et l’exploitation des enfants sur les sites d’orpaillage. Selon Ebenezer Balbone, porte-parole des enfants, ces échanges ont confirmé que les engagements pris par le Chef de l’État l’an dernier sont en cours de mise en œuvre.

Les enfants ont également formulé trois doléances : réviser l’âge minimum de mariage pour les filles, intensifier la sensibilisation contre des pratiques comme l’excision, et privilégier des travaux d’intérêt général pour les enfants en conflit avec la loi au lieu d’emprisonnements.

Le Président Traoré a réaffirmé son engagement envers les générations futures, en rappelant les sacrifices des Forces de défense et de sécurité pour sécuriser l’accès à l’éducation dans les zones en conflit. Il a annoncé la construction de nouvelles infrastructures scolaires adaptées et la réintroduction de l’éducation civique et de l’agriculture dans les programmes scolaires.

Dans le domaine de la santé, il a confirmé la gratuité des soins pour les enfants et femmes enceintes, et a assuré que les travaux de l’hôpital mère-enfant démarreront bientôt. « Nous travaillons pour vous, car vous êtes l’avenir de notre nation », a-t-il déclaré. Cette rencontre a mis en lumière l’importance du dialogue intergénérationnel et l’engagement du gouvernement pour répondre aux aspirations des enfants burkinabè.

Amen K.

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