Burkina Faso : Marwane Ben Yahmed, le garçon de courses médiatique du néocolonialisme français.

Il est de notoriété publique que Jeune Afrique, sous la houlette de Marwane Ben Yahmed, ne rate jamais une occasion de déverser son fiel sur les dirigeants africains qui osent s’affranchir de l’influence française. Sa dernière cible en date ? Le Burkina Faso et son Président, Ibrahim Traoré. Qu’on se le dise, critiquer est un droit, mais travestir les faits au profit d’intérêts occultes relève de la manipulation pure et simple.
Qualifier Ibrahim Traoré de simple putschiste, de tyran en perdition, c’est ignorer volontairement la réalité du terrain. Depuis son arrivée au pouvoir, le jeune capitaine s’attelle à libérer son pays de l’emprise du terrorisme et des ingérences étrangères. Mais à en croire Jeune Afrique, tout cela ne compterait pas. Ce qui prime pour eux, c’est de punir ceux qui refusent de jouer la partition dictée depuis Paris.
Derrière son vernis de journalisme d’investigation, Jeune Afrique semble surtout excellé dans l’art du mélange des genres, jonglant entre information et propagande commanditée. Le vrai scandale, c’est que ce journal, jadis référence sur le continent, se mue en un vulgaire outil au service de ceux qui veulent maintenir l’Afrique sous tutelle. À ce rythme, il ne sera bientôt plus qu’un organe de désinformation aux ordres des plus offrants.
Il est grand temps que les peuples africains ouvrent les yeux. La bataille pour une souveraineté réelle ne se fera pas avec la bénédiction de ceux qui, sous couvert de « liberté de la presse », perpétuent un ordre néocolonial à peine déguisé. Jeune Afrique peut bien continuer son numéro d’équilibriste, mais les Africains ne sont plus dupes. Le Burkina Faso, comme d’autres nations résolues à briser leurs chaînes, n’a que faire des pleurnicheries d’un média nostalgique d’un passé révolu.
Le message est clair : les temps ont changé. Que cela plaise à Jeune Afrique ou non, l’Afrique avance, et elle le fera sans se préoccuper des vociférations de ceux qui vivent encore à l’heure de la Françafrique.
Amen K.