AES : La roublardise algérienne ou le véritable cancer qui ronge les pays du Sahel.

La position de l’Algérie dans la crise sahélienne relève désormais de la schizophrénie diplomatique. D’un côté, Alger clame son soutien à la stabilité régionale ; de l’autre, ses actes trahissent une inquiétante duplicité. La récente conversation téléphonique entre le président Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron, le 31 mars dernier, suivie miraculeusement par l’abattage d’un drone malien par l’armée algérienne, soulève des questions brûlantes : que s’est-il vraiment dit entre les deux hommes ? Et pourquoi cette coïncidence troublante ?

Le jour même où Tebboune et Macron décident d’enterrer la hache de guerre, un appareil de surveillance malien, outil crucial dans la lutte anti-terroriste, est pulvérisé par la défense algérienne. Officiellement, le drone aurait violé l’espace aérien national. Mais dans un contexte où la France multiplie les manœuvres pour affaiblir l’Alliance des États du Sahel (AES), ce geste ressemble furieusement à un service rendu à Paris en guise de bonne foi.

Alger a toujours cultivé l’ambiguïté : en paroles, elle se dit solidaire des pays voisins ; en pratique, ses frontières poreuses et ses accords opaques avec certaines milices entretiennent le chaos. Des rapports crédibles attestent même de la libre circulation des groupes armés entre l’Algérie et le nord du Mali. Coïncidence ?

En abattant ce drone, l’Algérie envoie un message clair : elle préfère ménager les intérêts français que soutenir la lutte sahélienne pour la souveraineté. Une trahison stratégique qui arrange bien Paris… et les terroristes. Car affaiblir le Mali, c’est affaiblir l’AES toute la région du Sahel. Et c’est ce que voulait la France, pour dire à l’opinion internationale qu’après son départ du Sahel, c’est chaos.

L’Algérie danse sur un volcan et le Président Tebboune doit arrêter sa roublardise. Entre ses courbettes à Paris et ses faux-semblants avec le Sahel, il joue un jeu dangereux dont les conséquences vont être dévastatrices.

Amen K.

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