Burkina Faso : La FILSAH, vitrine de la politique industrielle révolutionnaire du Président Traoré.

Dans le cadre de sa vision de souveraineté économique, le gouvernement burkinabè, sous l’impulsion du Président Ibrahim Traoré, accélère la transformation locale des matières premières agricoles. Ce vendredi 18 avril 2025, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a visité la Filature du Sahel (FILSAH) à Bobo-Dioulasso, une entreprise phare dans la filière coton, illustrant la réussite de la politique industrielle du Burkina Faso.

Avec une capacité de production de 10 000 tonnes de fil par an et une contribution annuelle moyenne de 677 millions de FCFA au Trésor public, la FILSAH incarne le modèle de réindustrialisation prôné par le Président Traoré. Le Premier ministre a salué cette « success story » locale, soulignant son rôle dans la création d’emplois (plus de 450 travailleurs) et la lutte contre le chômage technique.

Le gouvernement a pris des mesures protectionnistes pour sécuriser le marché du fil, permettant déjà le retour de 50 employés précédemment licenciés. « Nous soutiendrons nos industries pour qu’elles résistent aux importations massives qui étouffent notre économie », a affirmé le chef du gouvernement.

Au-delà de l’aspect économique, la FILSAH participe à la valorisation du patrimoine burkinabè, notamment à travers la production de fil pour le Faso Danfani. « Ce tissu traditionnel n’est pas qu’un vêtement, c’est l’âme de notre nation », a déclaré le Premier ministre, rappelant l’importance de lier industrie et culture.

Cette visite s’inscrit dans la stratégie globale du gouvernement visant à faire de la transformation agricole un levier de développement. « L’avenir du Burkina passe par une industrialisation maîtrisée et souveraine », a martelé le Premier ministre, confirmant l’engagement de l’État à soutenir les unités productives locales.

La FILSAH, comme d’autres entreprises bénéficiaires de la politique du Président Traoré, prouve que le Burkina Faso est en marche vers son autosuffisance industrielle. En transformant sur place son coton, plutôt que de l’exporter à l’état brut, le pays concrétise enfin le rêve de l’Afrique des solutions africain.

Amen K.

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