Finale de Coupe du Roi : un Real Madrid diminué face à un Barça en pleine confiance

Ce samedi, le Real Madrid joue une grande partie de sa saison en finale de la Coupe du Roi face à son éternel rival, le FC Barcelone. Une victoire serait l’unique moyen pour les Merengues de sauver une saison marquée par les désillusions, notamment en Ligue des Champions, où ils ont été éliminés sans gloire par Arsenal.

La dynamique n’est clairement pas en faveur du club madrilène. Depuis leur double déconvenue face aux Gunners, le moral est en berne à Madrid. Le match de ce week-end, troisième Clasico de la saison, s’annonce comme une véritable épreuve, tant l’état de forme général de l’équipe est préoccupant. À cela s’ajoute une cascade de blessures qui handicape sérieusement l’effectif de Carlo Ancelotti.

La défense est particulièrement touchée : Dani Carvajal et Eder Militão, tous deux victimes d’une rupture des ligaments croisés, sont absents de longue date. Ferland Mendy, blessé depuis mars, pourrait faire son retour, mais son niveau de forme reste très incertain. Plus récemment, David Alaba a quitté la pelouse contre Getafe à la mi-temps en raison d’une gêne à la jambe, et une IRM doit encore déterminer la gravité de sa blessure. Autre coup dur, Eduardo Camavinga a vu sa saison prendre fin après une rupture complète du tendon de l’adducteur gauche.

Le cas Kylian Mbappé reste également flou. Touché à la cheville lors du match retour face à Arsenal, il était absent contre Getafe. Sa participation à la finale reste en suspens, alimentant les inquiétudes des supporters madrilènes.

En face, le Barça aborde cette finale avec sérénité. Après avoir surclassé le Real à deux reprises cette saison (4-0 en Liga et 5-2 en Supercoupe), les hommes de Hansi Flick apparaissent comme les grands favoris. Leur forme du moment et la stabilité de leur effectif leur donnent un net avantage.

Dans ce contexte, le Real Madrid devra puiser dans ses ressources mentales et historiques pour espérer créer l’exploit, dans un match qui pourrait aussi sceller l’avenir de Carlo Ancelotti à la tête du club.

 

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