Burkina Faso : Quand Le ministre Ismaël SOMBIÉ en tournée de contrôle à Pâ, rappelle à l’ordre pour une gestion rigoureuse des aménagements hydro-agricoles.

Dans le cadre du suivi des projets d’aménagement hydro-agricole, le commandant Ismaël SOMBIÉ, Ministre d’État, ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, a effectué ce jeudi 08 mai 2025 une visite de terrain à Pâ, dans la région de la Boucle du Mouhoun. Cette sortie avait pour objectif principal d’évaluer l’état d’avancement des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures hydro-agricoles initiés pour améliorer les capacités de production agricole dans la zone.
Sur place, le ministre n’a pas caché sa déception face à l’usage non optimal que font certains bénéficiaires des périmètres aménagés. Il a fustigé un manque d’implication et de rigueur, dénonçant une forme de laxisme qui, selon lui, ne peut plus être tolérée dans la gouvernance actuelle du pays. « L’État fournit des efforts considérables pour accompagner les producteurs. En retour, nous attendons un engagement responsable », a-t-il martelé.
Cette réaction illustre la volonté du gouvernement burkinabè d’instaurer une gestion plus rigoureuse et axée sur les résultats dans tous les secteurs stratégiques, en particulier celui de l’agriculture, pilier de l’économie nationale. En ces temps de défis multiples, notamment climatiques et sécuritaires, l’autosuffisance alimentaire est une priorité nationale. C’est dans cette optique que les autorités mettent en œuvre plusieurs projets structurants en faveur des producteurs agricoles.
Le ministre SOMBIÉ a ainsi rappelé à tous les acteurs – bénéficiaires, entreprises chargées des travaux, services techniques – leur responsabilité commune dans la réussite de ces projets. Il a également salué les efforts déployés par le gouvernement pour fournir aux paysans les moyens nécessaires à l’exercice efficace de leurs activités, tout en appelant à une meilleure valorisation de ces investissements publics.
Cette sortie de terrain se veut un signal fort : l’ère du laisser-aller est révolue. La rigueur, la redevabilité et l’efficience doivent désormais guider toutes les actions visant à atteindre l’objectif de souveraineté alimentaire au Burkina Faso.
Amen K.