Burkina Faso / Santé : Entre Défis et Perspectives d’Amélioration, le Président Ibrahim Traoré pose les bases des infrastructures sanitaires modernes et robustes.
Le Burkina Faso a longtemps été confronté à de multiples défis en matière de santé publique. Avant l’arrivée au pouvoir du Président Ibrahim Traoré en septembre 2022, le système de santé burkinabè faisait face à une situation critique marquée par des infrastructures insuffisantes, une pénurie de personnel qualifié, et une insécurité grandissante qui limitait l’accès aux soins dans plusieurs régions. Depuis son accession à la tête de l’État, le Président Traoré a affiché une volonté politique de renforcement du système de santé, en parallèle à sa lutte contre l’insécurité.
Avant 2022, de nombreuses régions, en particulier dans le Nord et l’Est, manquaient de centres de santé fonctionnels. La fermeture de plus de 300 formations sanitaires à cause de l’insécurité avait privé environ trois millions de personnes d’accès aux soins de santé primaires. Le pays faisait face à un grave déficit de personnel médical. Beaucoup de médecins et d’infirmiers refusaient d’être affectés dans les zones rouges à cause des attaques terroristes fréquentes. Cela accentuait la surcharge dans les centres encore fonctionnels.
Le budget alloué à la santé était limité et mal réparti. De nombreux centres étaient sous-équipés, manquaient de médicaments essentiels et de matériel de base pour les diagnostics ou les interventions d’urgence.
Depuis sa prise de pouvoir, le Président Ibrahim Traoré a mis en avant la refondation de l’État burkinabè avec un accent sur la souveraineté, y compris dans le domaine de la santé. Des efforts ont été faits pour rouvrir et sécuriser plusieurs centres de santé dans les zones libérées par les forces de défense. La réhabilitation de structures sanitaires dans des zones sensibles a permis de restaurer l’accès aux soins pour des milliers de Burkinabè. Le gouvernement de transition a lancé des campagnes de recrutement et de redéploiement de personnel de santé. Il a également investi dans la formation des agents de santé communautaire pour combler les manques dans les zones reculées.
Une promotion accrue de la médecine traditionnelle intégrée dans le système de santé a été observée, avec la mise en avant de solutions locales pour les soins de santé primaires, en parallèle à un renforcement de la coopération avec des partenaires comme la Russie ou Cuba dans le domaine médical.
Le passage d’un système de santé en crise à une phase de redressement progressif au Burkina Faso, témoigne des efforts engagés depuis l’arrivée au pouvoir du Président Ibrahim Traoré. Si les résultats restent à consolider, les signaux d’amélioration sont réels et traduisent une volonté de rendre la santé accessible, résiliente et souveraine.
Amen K.
