Togo : Reboisement, 37 millions d’arbres à planter à l’horizon 2030 pour un engagement effectif contre le réchauffement climatique.

Le Togo a donné le coup d’envoi d’une ambitieuse campagne de reboisement le 1er juin 2025, marquant ainsi son engagement résolu dans la lutte contre le réchauffement climatique. Dotée d’une enveloppe budgétaire de 11,18 milliards FCFA, cette initiative nationale prévoit la plantation de 37,71 millions d’arbres sur 34 563 hectares avant la fin de l’année. Dès le premier jour, plus de 2 millions de jeunes plants ont trouvé place dans le sol togolais, témoignant de la mobilisation générale.

Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un projet plus vaste : le programme « 1 milliard d’arbres pour 2030 », dont l’objectif est d’atteindre 25% de couverture forestière sur le territoire national. Le ministre de l’Environnement a souligné que « cette campagne dépasse la simple plantation d’arbres : il s’agit d’une stratégie globale pour restaurer nos écosystèmes, lutter contre l’érosion des sols et préserver notre biodiversité face aux défis climatiques ».

En complément de cette action concrète, le gouvernement organise du 5 au 17 juin la 4e édition de la Quinzaine de l’Environnement et du Développement Durable. Placée sous le thème « Pollution et nuisance : quelle solution pour y faire face ? », cette manifestation vise à sensibiliser la population aux enjeux écologiques à travers des ateliers pratiques, des conférences-débats et des opérations de nettoyage.

Les experts environnementaux saluent cette double approche, combinant action sur le terrain et éducation citoyenne. « Le Togo montre l’exemple en Afrique en matière de politique environnementale proactive », commente un représentant de l’ONU Environnement. « Ces initiatives contribuent directement à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable tout en renforçant la résilience des communautés face aux changements climatiques. »

Avec cette campagne sans précédent, le pays ouvre une nouvelle page de son engagement écologique, démontrant que la protection de l’environnement et le développement économique peuvent aller de pair. Une leçon dont pourraient s’inspirer de nombreux pays confrontés aux mêmes défis climatiques.

Amen K.

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