Burkina Faso : le gouvernement veut revoir le rôle des agences onusiennes

Le document pointe plusieurs points de friction : le recrutement de consultants internationaux sans concertation préalable avec les instances nationales, la faible implication de professionnels locaux face à l’afflux de travailleurs étrangers, ainsi que la tendance à cibler en priorité les emplois occupés par des Burkinabè lors de réductions d’effectifs pour raisons budgétaires.
Ouagadougou, insiste sur la nécessité d’harmoniser les programmes onusiens avec la stratégie nationale de développement définie par le président Ibrahim Traoré. L’exécutif veut s’assurer que les initiatives internationales viennent appuyer les priorités du pays, plutôt que d’en définir l’agenda.
Cette démarche s’inscrit dans un mouvement plus large en Afrique de l’Ouest, où plusieurs États cherchent à affirmer leur souveraineté sur la conduite des politiques publiques. À Ouagadougou, on espère que cette redéfinition des relations avec l’ONU permettra de privilégier l’expertise et les ressources locales dans les projets soutenus par la communauté internationale.
Stella S.