Burkina Faso : le CN-MABG franchit un cap, avec un taux d’exécution de 72,89 %

Selon le rapport 2024, le taux d’exécution des activités a progressé de 31,86 % en 2023 à 72,89 % en 2024, soit un bond de plus de 40 points. Un résultat présenté comme le signe d’une administration plus performante, transparente et proche des citoyens.
En ouvrant la session, le Premier ministre a souligné que cette dynamique s’inscrivait dans la vision du président Ibrahim Traoré, axée sur la souveraineté et la bonne gouvernance. « L’administration doit tourner la page de la lourdeur bureaucratique et devenir un outil d’excellence au service du peuple », a-t-il affirmé. Il a également appelé à mettre fin à certaines pratiques jugées contre-productives, telles que les changements fréquents d’organigrammes ou la concurrence institutionnelle.
Pour 2026, le gouvernement fixe de nouvelles priorités : accélérer la digitalisation, rationaliser les structures administratives et renforcer la transparence. Une nouvelle stratégie nationale sera lancée, comprenant notamment la mise en place d’un guichet virtuel unique, une gestion optimisée des ressources humaines et la publication d’un livre blanc sur les valeurs du service public burkinabè.
Le ministre de la Fonction publique, Mathias Traoré, a pour sa part insistée sur l’importance d’intensifier les réformes institutionnelles et de développer l’administration électronique à travers la digitalisation et la simplification des procédures.
Avec ces mesures, l’exécutif espère inscrire la modernisation administrative dans la durée et faire de l’administration burkinabè un levier de souveraineté et de développement.
Stella S.