Burkina-Faso: Des manifestants dans les rues de Ouagadougou après une rumeur de déstabilisation du pouvoir en place
A Ouagadougou, la place de la nation est de nouveau occupée par des manifestants lundi 28 novembre 2022, sortis soutenir le Président de la transition, Ibrahim Traoré après des rumeurs de coup ‘Etat. Selon un manifestant, leur action vise à « sécuriser le Capitaine Ibrahim Traoré ».
Dans la dynamique d’une transition qui évolue dans les règles de l’art grâce à la sagesse, au dynamisme, et au sens du patriotisme du Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré et de son gouvernement, le pays renoue une nouvelle fois avec les manifestations.
Une folle rumeur alimentée par la toile sur un coup d’Etat qui se prépare contre le Président Ibrahim Traoré, a poussé des manifestants dans les rues de Ouagadougou.
Aux cris de « Non au coup d’Etat », les manifestants disent réclamer le départ de la France et le maintien au pouvoir du Capitaine Ibrahim Traoré.
« On est sorti, car on a vu sur la toile qu’il y aurait un coup d’Etat qui se prépare, contre notre Président. On sort pour sécuriser le Capitaine Ibrahim Traoré. Quand la vie du Président est menacée, nous allons sortir », a martelé une manifestante.
Boly Moumini, quant à lui, un autre manifestant et secrétaire des collectifs des leaders panafricains, a fait comprendre que leur présence ce matin sur les lieux fait suite à une rumeur de tentative de déstabilisation du pays.
Il s’agit en fait d’un audio faisant état d’une tentative de coup d’Etat, contre le capitaine Ibrahim Traoré, circulant sur les réseaux sociaux au Burkina-Faso depuis le dimanche 27 novembre, qui a mobilisé la manifestation de soutien au Président de la transition, dénonçant que » l’ennemi utilise les réseaux sociaux pour manipuler les gens ».
Selon l’audio, le bras financier de cette énième tentative de déstabilisation du pouvoir, serait un opérateur économique du pays.
En tout cas, les jeunes ont exprimé leur ferme soutien à leur Chef d’Etat et à son gouvernement qui il faut le rappeler, sont les véritables acteurs d’un processus de transition démocratique en très bonne voie.
Ces rumeurs, même si elles viennent « uniquement pour semer la panique », est une situation test de la mobilisation des burkinabè derrière leur Président.
« En Afrique, on dit très souvent qu’il n’y a pas de fumée sans feu. Coup d’Etat dans un coup d’Etat, dans un autre coup d’Etat, on en veut pas », a martelé, Souleymane Ouédraogo, un manifestant à la place de la Nation qui soutient encore que leur présence sur les lieux est pour « dissuader les détracteurs du capitaine Ibrahim Traoré ».
Eric
