Burkina-Faso: L’UE rectifie le tir et promet son soutien indéfectible au pays dans la guerre anti-terroriste
Longtemps abandonné à son propre sort, et subi les affres des groupes terroristes appuyés par leurs patrons occidentaux, le Burkina reçoit enfin un soutien occidental de taille: l’Union Européenne. L’organisation européenne tourne le dos à la France et ses alliés et annonce une aide conséquente pour permettre au Pays des Hommes Intègres, d’en finir une fois pour de bon avec le terrorisme .
Une ONG norvégienne dénommée Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), a classé fin mai dernier le Burkina-Faso, premier sur la liste des dix pays vivant « la crise la plus négligée au monde ».
Cette association dit avoir fait le classement en se basant sur trois critères que sont le manque de volonté politique de la communauté internationale, de couverture médiatique et de financements humanitaires.
Et justement, la crise sécuritaire que connaît le pays des Hommes Intègres depuis 2015 s’est enlisée pour cette première raison, le manque de volonté ou la négligence de la communauté internationale.
La France tirant profit de l’instabilité sécuritaire, a réussi à rallier à sa cause d’autres pays et organisations internationales, pour mettre en œuvre ses plans diaboliques dans l’intention de satisfaire ses ambitions personnels.
L’UE, qui voulait précipiter l’organisation des élections malgré les exactions des groupes terroristes qui contrôlent encore certaines parties du territoire, est finalement revenue sur sa décision, se désolidarisant ainsi du reste de la communauté internationale. L’Union promet un soutien indéfectible au Burkina, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Certes l’annonce suscite des réactions controverses au sein de l’opinion publique. Si certains expriment une certaine méfiance vis-à-vis de ce changement d’avis brusque et inattendu et évoquent une hypocrisie , d’autres parcontre estiment qu’il s’agit d’une sage décision pour enfin redorer son image qui a quelque peu été ternie pour son alignement derrière la France.
Quant au peuple burkinabè, il préfère accorde le bénéfice du doute à l’Union Européenne, car il reconnaît qu’il est temps que le pays reçoive un appui matériel, logistique et financier, pour une guerre plus efficace contre les groupes terroristes.
Le peuple burkinabè est prêt à pardonner l’UE pour ses manquements dûs à son suivisme de la France dans ses délires, et lui sera éternellement reconnaissant s’il lui apporte un soutien fiable, désintéressé et sans faille.
Luc FOUROU
