Burkina-Faso: Djibrill Bassolé, la nouvelle tête d’affiche d’une combine de manipulation élaboré par la France
L’ancien ministre des affaires étrangères burkinabè, Djibrill Bassolé, semble n’avoir tiré aucune leçon des conséquences fâcheuses de ces actes du passé. Alors que l’on pensait qu’il a acquis un minimum de sagesse avec l’âge et aussi avec ses deux années de séjour en prison puis son exil, l’ancien bras droit de Blaise Compaoré s’agite dans l’ombre, avec le concours de François Compaoré, Alizata Ouedraogo …, pour aider la France à installer à la tête du Faso, un militaire issu de leur clan et qui ramènerait le Pays des Hommes Intègres à la case départ.
Les sorties de ce monsieur dans les conférences de haut niveau et devant les institutions françaises, malgré sa réputation qui est des moins enviable, en disent long sur ses intentions.
Depuis que certaines révélations fuitent des milieux diplomatiques français, il est clair que certains caciques du pouvoir de Blaise Compaoré n’ont toujours pas digéré leur éjection des affaires et sont prêts à céder au plus offrant en vue de reprendre les rênes du Burkina, pour leurs intérêts personnels et pour mener une guerre de clan contre les partisans du MPP (Mouvement du Peuple pour le Progrès) de Roch Christian Kaboré, avec qui ils sont en conflit.
Au lieu de faire profil bas ou collaborer avec la nouvelle génération incarnée par le Président Traoré, et qui mène de main de maître un combat sans faille pour libérer le Burkina des jougs terroriste et impérialiste, ces anciens caciques qui ont brillé par leur amateurisme légendaire et leur inefficacité notoire dans la gouvernance du pays durant 27 ans, s’organisent pour mettre en mal la Transition. Est-ce pour prendre sa revanche vis-à-vis des événements de 2015? se demandent certains observateurs.
Les burkinabè doivent rester soudés autour de la Transition et veiller pour faire échouer ces plans diaboliques de manipulation en cours. Le peuple doit continuer à démontrer son soutien indéfectible au MPSR. Ceci pour faire comprendre à Djibrill Bassolé et à tous ces partisans du CDP, Congrès pour la démocratie et le progrès (un parti qui a pourtant fait régresser le Burkina dans tous les domaines) que le Burkina a déjà tourné la page des hommes politiques rétrogrades et improductifs à la solde de la France. L’heure est à la marche main en main avec les autorités actuelles pour la souveraineté du pays.
Franck BAMBA