Afrique : La nouvelle politique française, des coups d’État à l’image du Gabon. Alassane Ouattara dans le viseur.
La diplomatie française ouvre un nouveau front, adoptant une stratégie différente pour éviter de perdre certains pays tels que le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Après le coup d’État au Gabon, organisé par les services de renseignements français en complicité avec la garde présidentielle, afin de répondre aux aspirations du peuple gabonais lassé de voir la famille Bongo au pouvoir depuis longtemps, le Quai d’Orsay planifie la chute de certains chefs d’État qu’ils considèrent comme un risque compte tenu de la situation politique.
C’est le cas du président Alassane Ouattara, dont la succession ne rassure pas les autorités françaises. Pour la France, tous les acteurs majeurs de la politique ivoirienne, jouissant d’une popularité significative, ne font qu’attiser les passions de leurs partisans. Une élection à venir, même avec Alassane Ouattara comme candidat, est perçue comme une menace pour les intérêts français, d’autant plus que son jeune frère, surnommé « la photocopie », est également en lice.
Les autorités françaises, ne pouvant prendre le risque de perdre la Côte d’Ivoire, s’apprêtent à sacrifier le président Alassane Ouattara pour mieux préserver leurs intérêts. Pour se prémunir de toute surprise qui pourrait leur échapper, la France organise un coup d’État contre Alassane Ouattara.
Un coup d’État déjà préparé qui tarde en raison du choix de l’individu qui restera fidèle à la France. Selon des informations, plusieurs officiers ivoiriens sont impliqués, et deux personnalités sont sur la liste pour guider la transition ivoirienne. La France n’en est pas à son premier acte d’ingratitude envers un chef d’État africain qui s’est engagé au service des intérêts français.
Avec la présence de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, et Soro Guillaume, qui est à deux pas de la Côte d’Ivoire, la France constate que la seule voie pour maintenir sa présence en terre ivoirienne et préserver ses intérêts est le coup d’État à la Gabonaise.
Dossier à suivre…
Magloire OSSENI