Le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a pris la parole lors de la deuxième journée de la COP28 à Dubaï, appelant à une action immédiate et significative en faveur des pays les plus vulnérables face aux conséquences dévastatrices du changement climatique.
Dans son discours, Cyril Ramaphosa a souligné la vulnérabilité particulière des nations africaines, confrontées à des niveaux de développement historiquement bas et à des capacités limitées pour faire face à l’urgence climatique. Les pays industrialisés, responsables des émissions de carbone les plus élevées, doivent lui assumer une responsabilité accrue. Cyril Ramaphosa a insisté sur la nécessité de mobiliser des financements nouveaux, prévisionnels et massifs pour renforcer la résilience climatique des économies en développement.
La création d’un fonds destiné à indemniser les pays affectés par les pertes et dommages liés au changement climatique a été saluée par le Président sud-africain. Cependant, il a souligné que ces engagements financiers actuels, bien que louables, ne sont pas à la hauteur des défis imposés par la crise climatique. Au cours de la première heure suivant l’annonce du fonds, 420 millions de dollars ont été engagés, selon le président de la COP28, Sultan al-Jaber. Cependant, les critiques estiment que cette somme demeure largement insuffisante.
Le Président Cyril Ramaphosa a insisté sur la nécessité d’une augmentation significative des subventions, soulignant que de nombreux pays en développement ne sont pas responsables des dommages actuels causés par le changement climatique. Le financement public massif, adapté aux besoins spécifiques des nations vulnérables, demeure la clé pour renforcer la résilience climatique et atténuer les effets de la crise climatique. Les attentes demeurent élevées à la COP28, même si des questions subsistent sur l’engagement des plus grands émetteurs de carbone, le Président américain Joe Biden et le président chinois Xi Jinping, qui sont absents de l’événement.