Togo : Conii Gangster, de chanteur vulgaire à ambassadeur anti-obscénité!
Dans une volte-face étonnante, Conii Gangster, autrefois connu pour ses chansons au contenu explicite, a été nommé ambassadeur de la lutte contre les musiques obscènes au Togo. Cet événement, survenu l’après-midi du 8 janvier 2023, marque une résolution inattendue du différend entre l’artiste et la Fédération Togolaise de Musique. Désormais, Conii Gangster, célèbre pour des titres tels que Lomégno, Schoolvi, Evivina, Akossiwa, etc. s’engage à ne plus promouvoir la vulgarité.
Suite à ses excuses formulées dans une vidéo le week-end dernier, l’artiste a décidé de se conformer à la loi contre la musique obscène datant de juin 2023. Il a signé une charte de bonne conduite en présence du ministre de la Culture, du président du comité de surveillance et de censure, et du président de la Fédération Togolaise de Musique (FTM).
Au cours de la cérémonie, Conii Gangster, également connu sous le nom de Kossiwa bé chéri, a reconnu les difficultés rencontrées ces derniers mois, y compris le retrait de sa nomination aux Heroes 228. Il a présenté ses excuses aux femmes et aux enfants pour ses paroles et s’est engagé à respecter les normes morales et éthiques en évitant la création, l’enregistrement ou la promotion de chansons à caractère obscène.
La charte comporte plusieurs engagements, tels que le respect des normes morales et éthiques, la promotion de la diversité culturelle, l’encouragement de l’épanouissement personnel, la responsabilité sociale, le respect de la liberté d’expression, la protection de l’enfant et des publics vulnérables, ainsi que le dialogue avec le public et les médias.
En signant cette charte, Conii Gangster réaffirme son engagement à lutter contre les chansons à caractère obscène et à promouvoir une musique responsable, inspirante et respectueuse. Au-delà de renoncer à la vulgarité dans ses chansons, l’artiste devient même ambassadeur du ministère de la Culture pour lutter contre les chansons à caractère obscène et moraliser ses pairs.
Le ministre de la Culture et du Tourisme du Togo, Monsieur Kossi Lamadokou, a salué la prise de conscience de l’artiste et sa décision de se conformer à la loi. Il a souligné que l’État togolais, sous la présidence de Faure Gnassingbé, reste déterminé à maintenir des normes culturelles respectueuses, et a averti les artistes de la diaspora qui continuent de diffuser des chansons obscènes sur la toile togolaise.