Burkina Faso : Le Président du Faso renforce les capacités de l’administration judiciaire par le recrutement de greffiers
Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé ce mercredi 29 mai 2024, l’hebdomadaire cérémonie du Conseil des ministres. Selon le ministre d’État, Porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouedraogo, le conseil a examiné plusieurs rapports et pris d’importantes décisions pour la bonne marche de la Nation.
Au titre du ministère de la Justice et des Droits Humains, chargé des relations avec les institutions, le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation de recrutement sur concours professionnels et directs au profit du personnel du corps des greffiers, au titre de la session 2024. L’organisation de ces concours vise à renforcer les capacités opérationnelles de l’administration judiciaire en matière de ressources humaines.
Pour l’année 2024, la demande d’autorisation de recrutement porte sur : dix (10) Greffiers en chef et dix (10) Greffiers au titre des concours professionnels du personnel du corps des greffiers ; quarante (40) Greffiers et soixante (60) Secrétaires des greffes et Parquets, au titre des concours directs du personnel du corps des greffiers.
Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de ces effectifs sur concours professionnels et directs au profit du personnel du corps des greffiers, au titre de la session 2024. Cette décision illustre l’engagement continu du Burkina Faso à renforcer son système judiciaire en garantissant un nombre adéquat de professionnels qualifiés au sein du corps des greffiers. En investissant dans le recrutement de nouveaux talents, le pays démontre sa volonté de promouvoir l’efficacité et l’accessibilité de son système judiciaire, contribuant ainsi à assurer la protection des droits et la justice pour tous les citoyens. Le recrutement de ces nouveaux greffiers reflète également l’engagement du gouvernement à promouvoir l’emploi et à offrir des opportunités de carrière dans le secteur judiciaire, renforçant ainsi la stabilité et le professionnalisme de l’administration publique. Cette initiative témoigne de la détermination du Burkina Faso à moderniser et à renforcer son système judiciaire pour répondre aux besoins croissants de sa population en matière de justice et de droits humains.