Burkina Faso : Vers la mise en place d’un organe de s’autosaisir des actes de corruption et de dysfonctionnement dans les services.
Depuis son arrivée au pouvoir, le Président burkinabè Ibrahim Traoré a entrepris une série de mesures pour lutter contre la corruption, un fléau qui a longtemps entravé le développement socio-économique du Burkina Faso.
Le Président Ibrahim Traoré a récemment annoncé lors des échanges avec les forces vives, la création d’un nouvel organe autonome capable de s’autosaisir des actes de corruption et des dysfonctionnements au sein des services de l’État. Cette initiative est perçue comme un pas décisif vers une lutte plus vigoureuse contre la corruption.
Contrairement aux structures existantes, ce nouvel organe jouira d’une autonomie totale, le mettant à l’abri des influences politiques et administratives. Cela devrait garantir une plus grande impartialité dans le traitement des dossiers de corruption.
L’organe aura le pouvoir de s’autosaisir des cas de corruption sans attendre des plaintes formelles. Cela permettra une intervention plus rapide et proactive, réduisant ainsi le temps de réaction face aux actes de corruption. Pour ce faire, des mécanismes de protection seront mis en place pour les lanceurs d’alerte et les témoins, encourageant ainsi davantage de personnes à signaler les actes de corruption sans craindre des représailles.
Les efforts déployés par Ibrahim Traoré pour combattre la corruption au Burkina Faso témoignent d’une volonté ferme de transformer les pratiques de gouvernance et d’instaurer un climat de transparence et d’intégrité.
La création de ce nouvel organe autonome pourrait marquer un tournant décisif dans cette lutte, en rendant les institutions plus responsables. Si les initiatives annoncées sont mises en œuvre efficacement, elles pourraient non seulement réduire la corruption, mais aussi renforcer la confiance des citoyens dans leurs institutions.