Togo : Renforcement des moyens matériels de contrôle sur les frontières avec l’appui de l’OIM.
Les frontières du Togo jouent un rôle crucial dans le commerce et la sécurité du pays. Cependant, des insuffisances dans le travail des douaniers ont été observées, menaçant non seulement l’économie, mais aussi la sécurité nationale.
C’est dans cette perspective le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Col. Calixte Batossie Madjoulba, a réceptionné le 12 juillet dernier un lot d’équipements de patrouille et de matériels informatiques, destiné à améliorer la sécurité régionale et la gestion des frontières. Cet apport s’inscrit dans le cadre des projets de renforcement de la sécurité des frontières et de la résilience des communautés frontalières dans le golfe de Guinée, financés par l’Allemagne et les États-Unis d’Amérique. Il s’agit de deux véhicules, douze motos, dix détecteurs de métaux, six miroirs de contrôle de véhicule, dix-neuf radios VHF, treize loupes pour la détection de faux documents, neuf ordinateurs, sept lecteurs d’empreintes digitales, un serveur central et sept scanners.
Ces ressources s’annoncent dans un contexte où le Togo, comme plusieurs de ses voisins de la sous-région, fait face à des menaces persistantes à ses frontières, notamment l’extrémisme violent, les urgences de santé publique et les crises humanitaires. Ce matériel, fourni par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), vise notamment à renforcer les capacités des agences de gestion des frontières pour mieux répondre aux crises et aux urgences sanitaires.
« Les moyens logistiques mis à la disposition de notre ministère répondent à un besoin réel et pressant et nous permettront d’accomplir notre mission avec plus d’efficacité et de professionnalisme », a déclaré le ministre Madjoulba.
Les insuffisances dans le travail des douaniers aux frontières du Togo par manque de moyens, constituent un défi majeur pour la sécurité et l’économie du pays. Cependant, les efforts du gouvernement pour lutter contre la corruption, améliorer la formation et les compétences, moderniser les équipements et renforcer la coordination et la communication montrent une volonté déterminée de remédier à ces problèmes.
La réussite de ces efforts dépendra de la coopération et de l’engagement de tous les acteurs concernés, y compris les douaniers eux-mêmes, les agences de sécurité, et la communauté internationale. Ensemble, ils peuvent travailler à garantir des frontières plus sûres et plus efficaces, contribuant ainsi au développement et à la prospérité du Togo.