AES : La collaboration funeste du Bénin avec les puissances étrangères, un danger pour la sécurité ouest-africaine.

Récemment, le Président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, a directement accusé la République du Bénin d’héberger une base militaire française. Cette allégation a été catégoriquement reniée par le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Hougbédji. Pourtant, le Burkina Faso n’est pas le seul pays à formuler de telles accusations. Le Niger a également pointé du doigt le Bénin, affirmant que la présence de bases militaires françaises sur son territoire constitue une menace sérieuse pour la sécurité de l’Alliance des États du Sahel (AES), dont font partie le Burkina Faso et le Niger.

Un incident récent a amplifié les soupçons autour de ces allégations. Un journaliste français, en quête de vérité sur la présence ou non d’une base militaire française au Bénin, s’est vu refuser une demande d’accréditation par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication du Bénin (HAAC). Ce refus, jugé sournois, soulève des questions sur les réelles intentions des autorités béninoises et semble renforcer l’idée d’une collaboration secrète et malveillante.

La présence de bases militaires étrangères au Bénin, si elle est avérée, pourrait avoir des conséquences désastreuses pour la sécurité et la stabilité de la région ouest-africaine. Le Burkina Faso et le Niger, membres de l’AES, voient cette présence comme une menace directe. Ces bases militaires, au lieu de contribuer à la lutte contre le terrorisme, pourraient au contraire faciliter l’entraînement et le soutien des groupes terroristes, exacerbant ainsi l’insécurité dans toute la région.

Il est essentiel de s’interroger sur les motivations derrière une telle collaboration entre le Bénin et des puissances étrangères comme la France. La présence militaire française en Afrique de l’Ouest a souvent été critiquée pour ses résultats mitigés dans la lutte contre le terrorisme. Au lieu d’apporter la paix et la sécurité, cette présence est parfois perçue comme une tentative de maintenir une influence néocoloniale dans la région. Le Bénin, en abritant potentiellement ces bases, pourrait être complice de cette stratégie de déstabilisation.

Face à ces accusations graves, il est crucial que le Bénin fasse preuve de transparence. Le refus d’accréditation du journaliste français par la HAAC n’aide pas à dissiper les doutes et pourrait être interprété comme une tentative de dissimulation. Les pays membres de l’AES et la communauté internationale doivent rester vigilants et exiger des clarifications sur la présence de bases militaires étrangères au Bénin.

Amen K.

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