Burkina Faso :  Damiba ou le sulfureux réfugié au cœur d’un vaste réseau de déstabilisation.

Le pays des hommes intègres fait de nouveau face à une menace sérieuse contre sa stabilité. Ce lundi 23 septembre 2024, le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a révélé un vaste réseau de déstabilisation impliquant l’ancien président Paul Henri Sandaogo Damiba. Ce dernier, qui se fait désormais appeler « le patriarche », est pointé du doigt comme étant l’un des cerveaux derrière un complot visant à renverser la Transition en cours.

Selon les informations partagées par le ministre, ce réseau a tissé des liens inquiétants avec certaines puissances étrangères et aurait recruté un groupe terroriste opérant dans la région Centre-Est, connu sous le nom des « Centraux ». Ce même groupe est soupçonné d’être responsable de l’attaque sanglante de Barsalogho et avait pour objectif de prendre la capitale Ouagadougou. Parmi les autres membres présumés de cette conspiration figurent des personnalités comme Abdoulaye Barry, Aziz Diallo, Newton Amed Barry, Alpha Barry, Djibril Bassolet, Aziz Dabo, et le Commandant François Zoungrana, tous cités comme acteurs majeurs dans cette tentative de coup.

Cette situation exige une réponse ferme des autorités togolaises, car Paul Henri Sandaogo Damiba, exilé au Togo, continue de poser une menace sérieuse à la paix et à la sécurité régionale. Les manœuvres de cet ancien président, déjà connu pour son rôle ambigu dans le passé politique du Burkina Faso, doivent être immédiatement recadrées. En tant que pays hôte, le Togo porte une responsabilité morale et politique de surveiller de près les activités de ce réfugié sulfureux, afin d’éviter qu’il ne profite de son statut pour fomenter des troubles contre un voisin en pleine reconstruction qui n’est autre que son propre pays.

Les autorités togolaises doivent agir promptement pour neutraliser toute velléité de subversion et montrer leur engagement à préserver la paix et la stabilité de la sous-région. L’impunité ne saurait être tolérée pour ceux qui conspirent contre la souveraineté d’un État frère, au risque de plonger la région dans le chaos. Le peuple burkinabè, déjà lourdement éprouvé par le terrorisme, mérite un soutien inconditionnel de tous les pays voisins dans sa lutte pour la sécurité et l’unité.

Amen K.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *