Afrique : Appel aux Dirigeants de Renforcer la Prévention contre le Mpox pour Protéger les Populations.

En République Démocratique du Congo (RDC), l’épidémie de Mpox, également connue sous le nom de variole du singe, continue de faire des ravages. Depuis le début de l’année, plus de 1 000 personnes ont perdu la vie sur 38 185 cas suspects, dont 8 607 ont été confirmés. Ces chiffres, partagés le 28 octobre par le ministre de la Santé publique Samuel-Roger Kamba lors de la réunion hebdomadaire de Kinshasa sur la situation épidémiologique de Mpox, mettent en lumière l’urgence d’une action préventive renforcée dans toute l’Afrique.

Le ministre a souligné l’importance du respect des mesures de prévention et a réitéré son appel au soutien des partenaires techniques et financiers. À ce jour, la campagne de vaccination a permis d’immuniser 47 547 personnes, atteignant 103 % de l’objectif fixé dans les provinces de l’Équateur, du Nord-Kivu, et du Sud-Kivu. D’autres provinces telles que le Sud-Ubangi, le Sankuru et la Tshopo sont également ciblées pour des efforts intensifiés.

Un fait encourageant souligné par le ministre Kamba est la réduction du taux de létalité de la maladie, qui a chuté de 1,20 % à 0,0014 % récemment, illustrant l’efficacité des campagnes de vaccination et des efforts de sensibilisation. Cependant, le risque d’une expansion reste élevé, d’autant plus que la propagation rapide du variant ouest-africain en 2022-2023 a conduit à des dizaines de milliers de cas dans plus de 110 pays.

Les pays africains, où le Mpox est endémique depuis les années 1970, sont particulièrement vulnérables. La transmission se fait par contact avec des animaux infectés ou entre individus, ce qui rend la prévention et la surveillance essentielles. Alors que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) salue le succès de la campagne de vaccination en RDC, son représentant, Boureima Hama Sambo, appelle également à une intensification des efforts préventifs.

Dans ce contexte, le ministre de la Santé a rappelé l’importance du respect des mesures de prévention pour limiter toute propagation du virus et a instruit les équipes de surveillance à renforcer les mesures barrières. Il a notamment souligné le risque potentiel d’une épidémie de maladie à virus Marburg, actuellement active au Rwanda, et le besoin de s’en prémunir.

Face à ces menaces sanitaires, il est impératif que les dirigeants africains prennent des dispositions pour protéger leurs populations. Un engagement collectif à renforcer les systèmes de surveillance, à promouvoir des campagnes de vaccination et à sensibiliser les communautés aux mesures de prévention pourrait limiter les conséquences humaines et sanitaires de ces épidémies.

Amen K.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *