Togo : Un Partenariat stratégique pour dynamiser la filière rizicole

En marge de la 19ᵉ Foire internationale de Lomé, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo) et le Conseil interprofessionnel de la filière riz ont signé, le mercredi 27 novembre 2024, un accord visant à donner un nouvel élan à la filière rizicole togolaise. Cet engagement commun marque le lancement du Projet d’appui à la valorisation du riz togolais (PAVRIT).

L’objectif principal de ce partenariat est de promouvoir et valoriser le riz local afin de renforcer sa compétitivité face aux produits importés. L’une des premières actions prévues est une campagne de communication visant à améliorer la visibilité du riz togolais et à changer les perceptions des consommateurs. « Nous devons prouver que le riz togolais peut rivaliser avec celui importé en termes de qualité », a souligné Krystel Dicoh, coordinatrice du projet.

Pour soutenir les producteurs, la CCI-Togo prévoit également d’octroyer des subventions qui contribueront à réduire les coûts de production et, par conséquent, le prix de vente au consommateur. Cette stratégie vise à rendre le riz local plus abordable et à encourager sa consommation.

Le projet PAVRIT ne se limite pas à la promotion, mais s’attaque également aux défis structurels de la chaîne de valeur. Des consultations avec les transformateurs sont prévues pour identifier leurs besoins spécifiques et leurs contraintes. Par ailleurs, une étude approfondie de la filière sera réalisée pour proposer des solutions concrètes en vue d’une meilleure organisation du secteur.

Karine Adotevi Edoh, directrice générale de la CCI-Togo, a salué cet accord comme une avancée significative pour le secteur agricole. Selon elle, ce partenariat reflète l’engagement de l’institution à soutenir l’épanouissement des entreprises locales et à promouvoir le « Made in Togo ».

En unissant leurs efforts, la CCI-Togo et la filière rizicole entendent poser les bases d’une transformation durable du secteur. Cet accord pourrait non seulement accroître la production locale, mais aussi renforcer l’autosuffisance alimentaire et l’économie nationale.

Amen K.

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