Burkina Faso : Quand le Président Ibrahim Traoré imprime sa vision industrielle pour un Faso souverain et productif.
Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a entamé ce mercredi une visite à Bobo-Dioulasso, au cœur de la province du Houet, marquant une nouvelle étape dans la mise en œuvre de sa vision de transformation économique et industrielle du Burkina Faso. Cette mission s’inscrit dans une dynamique claire : renforcer la souveraineté alimentaire et stimuler l’industrialisation locale à travers des investissements massifs dans les secteurs clés de l’agriculture, de l’élevage et de la transformation agro-industrielle.
Le point d’orgue de cette visite présidentielle est la remise d’intrants, de matériels agropastoraux et halieutiques aux producteurs, dans le cadre de la campagne agricole 2025-2026. Cette initiative estimée à plus de 104 milliards de FCFA, vise à booster la productivité des secteurs agricoles, halieutiques et pastoraux, et à donner un souffle nouveau aux producteurs locaux. Il est aussi question d’envoyer un signal fort en faveur d’une agriculture plus résiliente, mieux mécanisée et orientée vers l’autosuffisance alimentaire.
Mais au-delà du soutien aux producteurs, le Capitaine Ibrahim Traoré inscrit son action dans une politique industrielle ambitieuse, matérialisée par la pose de la première pierre de deux unités industrielles stratégiques.
À Péni, il lancera les travaux de construction d’une usine de transformation de pommes de cajou, d’un coût de 6,6 milliards FCFA. Avec une capacité annuelle de traitement de 5 000 tonnes, cette infrastructure va générer 112 emplois directs et plus de 1 000 emplois indirects. Cette infrastructure vise non seulement à valoriser les productions locales, mais aussi à réduire la dépendance aux exportations de matières premières brutes.
Le Président Ibrahim Traoré procédera au lancement d’une unité de production de médicaments vétérinaires à Samendeni, un projet structurant de 20 milliards FCFA. Cette usine, avec une capacité initiale de 110 millions de doses de vaccins vétérinaires par an, permettra au Burkina de se doter d’une autonomie sanitaire animale, tout en créant une nouvelle chaîne de valeur dans le secteur de l’élevage.
Par ces initiatives, le Capitaine Ibrahim Traoré affirme sa volonté de bâtir un Burkina Faso industriel, souverain et orienté vers la transformation locale, gage d’une croissance inclusive et durable, portée par l’innovation et le travail productif.
Amen K.
