Guerre Iran-Israël : Le silence coupable des ONG et des médias occidentaux, quand les défenseurs des droits de l’homme ferment les yeux sur les crimes.

Alors que le conflit entre l’Iran et Israël fait rage, entraînant son lot de victimes civiles enfants, femmes et personnes âgées écrasés sous les décombres, un silence troublant règne du côté des grandes organisations internationales et des médias occidentaux. Pourtant, ces mêmes acteurs sont habituellement prompts à dénoncer, souvent avec une sévérité excessive, les moindres troubles politiques ou violations des droits de l’homme en Afrique. Ce double standard est révélateur d’un mépris profond et d’une hypocrisie qui méritent d’être dénoncés avec force.
Quand un président africain prend une mesure ferme pour maintenir l’ordre dans son pays, il est immédiatement qualifié de « dictateur » par les médias occidentaux. Les rapports de Transparency International, Amnesty International ou Human Rights Watch tombent à intervalles réguliers, accusant les dirigeants africains de corruption ou de répression, souvent sur la base d’enquêtes discutables. Pourtant, quand Israël bombarde Gaza ou que l’Iran envoie des drones sur des populations civiles, ces mêmes organisations restent étrangement discrètes. Leurs condamnations, quand elles existent, sont noyées dans un jargon diplomatique qui minimise la gravité des crimes commis.
Les médias occidentaux, si prompts à publier des éditoriaux incendiaires contre les dirigeants africains, adoptent soudain un ton mesuré dès qu’il s’agit d’Israël ou de l’Iran. Les mots « massacre », « crime de guerre » ou « régime autoritaire » disparaissent au profit d’analyses géopolitiques complexes, comme si les vies perdues au Moyen-Orient valaient moins que celles perdues ailleurs.
Cette différence de traitement n’est pas un hasard. Elle s’inscrit dans une longue tradition de paternalisme occidental, où certaines vies sont jugées plus dignes d’être défendues que d’autres. Un président africain qui défend son pays contre des groupes armés est un tyran, mais un dirigeant occidental qui bombarde un pays souverain est un défenseur de la démocratie.
Il est temps que l’Afrique refuse ces doubles standards. Les pays du continent doivent exiger des ONG et des médias internationaux un traitement équitable : si l’on condamne les violations des droits de l’homme, qu’elles le soient partout, avec la même rigueur.
La prochaine fois que Transparency International ou Human Rights Watch publieront un rapport sur l’Afrique, il faudra leur demander : où étiez-vous quand Gaza était bombardée ? Où étiez-vous quand les drones frappaient des civils ? Le silence n’est pas neutre. Il est complice.
Amen K