TOGO: Faure Gnassingbé face au casse-tête sur la menace djihadiste
Les autorités togolaises tentent toujours de revoir leurs dispositifs sécuritaires depuis les attaques djihadistes qui ont frappé le nord du pays en Juillet dernier. Afin de contenir la menace, le président de la République Faure Essozimna Gnassingbé va au contact des populations de Dapaong pour des séries d’échanges avec les différentes couches sociales de la région des Savanes.
A Mandouri dans les savanes, région frontalière avec le Burkina-Faso a eu lieu le 15 juillet dernier une attaque djihadiste qui a fait une vingtaine de victimes et des dégâts matériels.
Apprenant la terrible nouvelle, le chef de l’Etat Faure Gnassingbé a interrompu sa présence aux luttes traditionnelles Evala pour se rendre sur les lieux.
Après inspections des lieux, plusieurs éléments des forces de Défense et de sécurité ont été fortement déployées dans la zone.
« En ces moments d’affliction, je réaffirme ma détermination à lutter contre le terrorisme, afin de protéger nos populations et garantir la paix et la quiétude », a déclaré le chef de l’Etat togolais.
A la suite de cette déclaration, il va sans dire que la carte de la proximité et du patriotisme du président Faure Gnassingbé soit une mesure infaillible contre terrorisme dans la région des savanes.
S’inscrivant dans cette démarche, Faure Essozimna Gnassingbé a convié juste après l’attaque, une quinzaine de ministres dont le ministre Yark Damehane de la Sécurité et de la Protection Civile pour une série d’échanges avec les différentes couches sociales de la région.
Eric
