Le raz-le-bol des habitants face à l’inflation dans le pays

Au Ghana, la vie chère a atteint un point de non-retour obligeant les citoyens à descendre dans les rues samedi 5 novembre pour réclamer la démission du Président. L’inflation qui est désormais de 37%, un record, concerne le secteur éducatif et les produits de base sur le marché.

Des ghanéens ont manifesté pacifiquement, vêtus de t-shirts rouges, couleur du deuil dans le pays, pour réclamer le départ du président Nana Akufo-Addo accusé de « Népotisme, clientélisme et de corruption ».

Sur les pancartes, on pouvait lire « Les hommes politiques mangent, les ghanéens souffrent » ou encore « démissionnez ou soyez destitués ».

A l’origine de ce mouvement d’humeur, une inflation record qui fait plonger une économie autrefois modèle, obligeant les habitants à serrer la ceinture.

Selon une infirmière, un conflit d’intérêt entre le président et son cousin est à l’origine de la situation qui affecte beaucoup l’éducation et influe sur les prix des produits de premières nécessités.

« Nous voulons simplement qu’ils se retirent. Ce n’est pas une question de combat ou nous voulons juste être dans la rue à fulminer pour rien Il devrait se retirer pour que la paix revienne et laisser quelqu’un d’autre gouverner », explique-t-elle.

Jadis, modèle de développement économique, le Ghana se retrouve aujourd’hui avec une économie dans « un fossé ».

« Vous ne pouvez pas acheter un gallon d’essence. On ne peut pas acheter un sac de maïs, manger trois repas complets. C’est un problème maintenant….et ce n’est pas pour cela que nous avons voté pour lui » souligne un étudiant.

Cette manifestation intervient dix jours après l’appel des législateurs du parti au pouvoir à limoger le ministre des Finances.

 

Antoine

 

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