Burkina-Faso: Célébration de la journée de l’Europe, Wolfram Vetter réaffirme le soutien de l’UE à la transition
Le 09 mai de chaque année est commémoré depuis plus de 70 ans, la journée de l’Europe, en référence à la création de l’Union Européenne. Pour l’évènement cette année, l’ambassadeur de l’Organisation au Burkina Faso, Wolfram Vetter a organisé une soirée à Ouagadougou, à laquelle étaient présentes la « team Europe », et une délégation du gouvernement burkinabè. La soirée a été l’occasion pour l’ambassadeur de revenir sur l’histoire de l’UE et de s’exprimer sur la situation sécuritaire au Burkina Faso.
La création de l’UE remonte au 09 mai 1950 avec la déclaration de Robert Schuman, alors ministre français des Affaires étrangères . Un discours considéré comme le texte fondateur de la construction européenne. Après ce bref rappel, Wolfram Vetter, l’ambassadeur de l’Union européenne au Burkina Faso, a indiqué que l’organisation s’est perfectionnée au fil des années. « L’Union européenne est devenue une union soudée, un acteur politique majeur fondée sur des valeurs universelles », a-t-il souligné.
Selon lui, l’UE défend les valeurs comme la paix, la liberté, les droits humains, la solidarité, le progrès économique et social, la justice sociale, la préservation de notre environnement et de la biodiversité et la lutte contre le changement climatique.
Il a ajouté que, c’est l’observation de ces valeurs qui a permis à l’organisation d’éviter la guerre depuis toutes ces années.
Abordant la question de la crise sécuritaire qui secoue le Burkina, Wolfram Vetter, a déclaré qu’il faut prendre à bras le corps la situation. Il a aussi exprimé la solidarité de l’organisation qu’il représente pour le pays.
« Dans cette situation difficile pour le « Pays des hommes intègres », l’Union européenne et l’ensemble de la Team Europe, les 9 Etats membres présents au Burkina Faso sont restés et demeurent aux côtés du peuple du Burkina Faso pour l’aider à surmonter la crise sécuritaire, humanitaire et les défis socio-économiques », a-t-il affirmé.
Il a aussi laissé entendre que le retour de la paix et de la stabilité au Burkina Faso sera bénéfique pour tout le monde.
Selon lui, c’est une raison de plus pour lui d’insister sur la présence de l’Union européenne auprès du Burkina Faso et d’appeler aussi à accompagner les autorités de la transition pour la réussite de leur mission.
Pour l’aider dans la lutte afin de parvenir à cette vision, l’organisation attribue des enveloppes financières au Burkina.
« Une enveloppe de 15 millions d’euros est disponible pour soutenir le processus électoral prévu par la Transition et agréé avec la CEDEAO. D’autres options de soutien sont sur la table, y compris dans les secteurs de sécurité et de défense », a relevé le diplomate avant de préciser:
«De toutes les façons, notre coopération et nos actions s’inscrivent pleinement dans les priorités de la Transition. Et nous nous sommes engagés à soutenir le Plan d’action pour la stabilité et le développement du gouvernement. (…) Nous souhaitons comme le peuple burkinabè que cette transition réussisse », a précisé le diplomate.
Dans son allocution, Jean-Marie Traoré, ministre délégué en charge des Burkinabè de l’extérieur, a pour sa part affirmé que la coopération avec l’Union européenne est « très positivement appréciée ». Elle est diversifiée et couvre beaucoup de domaines. « Il est vrai que nous traversons des moments assez difficiles, mais en tant de difficultés, on reconnaît ses amis », a-t-il dit.
